La Mosa Ballet School cherche des familles d'accueil
Sur les 80 élèves de la Mosa Ballet School, 70% viennent de l'étranger. A leur âge, vivre et étudier loin de ses proches peut être très difficile. Alors certains s'installent chez des familles liégeoises, le temps de recharger ses batteries dans un environnement chaleureux.
Rigueur et concentration. Les petits rats de l’opéra travaillent dur à la Mosa Ballet School. Des apprentis danseurs et danseuses viennent de partout dans le monde pour étudier dans cette école. Ils restent aussi dormir à l’internat, alors pour sortir un peu du monde de la danse de haut niveau, un système de famille d'accueil pour le weekend et les vacances scolaires a été mis en place. « Pour moi, ma famille d'accueil, c'est comme ma deuxième famille », confie Samira, une élève de l’école.
« Lorsqu'une famille d'accueil manifeste son intérêt, je prends rendez-vous avec elle à son domicile, à sa meilleure convenance et on mène un entretien un peu approfondi où j'explique les attentes de l'école par rapport à la famille d'accueil, ce que ça implique d'accueillir un élève danseur. Et je recueille aussi les attentes de la famille, ses habitudes de vie », explique la coordinatrice du programme d’accueil, Annick Lebrun.
Bianca est arrivée deux semaines avant la rentrée de septembre pour prendre des cours de français intensif. Elle est restée chez Philippe et Julie, et le courant est tout de suite passé. Aujourd’hui, son père et sa soeur d'accueil sont venu la chercher après les cours pour rentrer à la maison
« Pour nous, c'était vraiment une expérience très enrichissante et très sympa, raconte Philippe Culot, père de la famille d’accueil de Bianca. Elles sont arrivées le premier jour, on s'est un peu inquiété de savoir quelles étaient leurs habitudes de vie et leurs habitudes alimentaires. C'est des sportifs de haut niveau, ce que nous ne sommes malheureusement pas. Et donc il a fallu s'organiser par rapport à ça. Et puis sinon c’est la vie traditionnelle, avec deux adolescentes, si ce n'est qu'elles sont certainement moins difficiles que si on était leurs vrais parents. »
« Ce que j'entends, c'est que c'est une fabuleuse expérience humaine, un échange culturel. Un apprentissage des deux côtés. En fait, la famille apprend autant qu'elle n'apprend à l'élève. Et c'est aussi une entrée dans le monde secret de la danse de haut niveau qui fait rêver, en fait beaucoup, beaucoup de personnes », explique Annick Lebrun.
L’école continue de chercher des familles pour accueillir les jeunes danseurs et danseuses. Ce jeudi 20 avril à 17h45 a lieu une soirée d’information pour les personnes qui seraient intéressées par ce programme. Vous aurez aussi l’occasion de voir deux représentations d’élèves.