Le TEC recrute 160 chauffeurs en région liégeoise
Le tec cherche à engager 160 conducteurs et conductrices en 2023. Avec l’arrivée imminente du tram, de nouveaux postes en tant que chauffeur de bus et tram sont à pourvoir en région liégeoise. Pour trouver ces futurs chauffeurs, un jobday était organisé aujourd’hui à Grâce-Hollogne, en collaboration avec le Forem.
Ils étaient 360 candidats à s'être inscrits à cette journée de recrutement. Tous issus d'horizons différents, mais présents pour la même raison : devenir les nouveaux conducteurs et conductrices du TEC, tant de tram que de bus. Kylian, un des candidats présents, explique ses motivations : « Je trouve que c'est un beau métier. C’est rendre service aux gens. Je suis quelqu'un qui n’aime pas trop la routine. Aller au bureau, ça n’est pas trop fait pour moi. Donc, la mobilité, je me suis dit pourquoi pas ? » D’autres cherchent la stabilité de carrière, l’obtention d’un CDI. Les derniers veulent simplement se réorienter.
Avec l'arrivée du tram à Liège et l'expansion des lignes de bus en Wallonie. Des postes sont en effet à plaire. Pour l'ensemble de la Wallonie 493 conducteurs sont recherchés rien que pour l’année 2023, dont 160 en région liégeoise. Tous, deviendront chauffeurs de tram et de bus. Le porte-parole du Tec, Stéphane Thiery, ajoute même : « On va continuer à devoir chercher du personnel. En fait, ce sont des profils qui sont assez rares sur le marché et donc nous devons le faire savoir, afin d'avoir des candidats qui vont remplir cette fonction parce que c'est un métier tout à fait intéressant. »
Si le tram fait pour le moment beaucoup penser aux nombreux chantiers en cours, le ministre wallon de la Mobilité rappelle que le paysage du transport en commun liégeois est en plein essor et que cela crée aussi de l'emploi. « Les bus sont à saturation. Avec le tram, on pourra augmenter le nombre de voyageurs de l'ordre de 25 %. Donc, on est dans une croissance du transport en commun et on va réorganiser, bien sûr, tous les bus avec aussi des bus à haut niveau de service, plus rapides. Cela permettra de transporter plus de voyageurs dans un meilleur confort en créant de l'emploi puisqu'on aura plus de conducteurs. Cela vise aussi à transformer notre mobilité, à libérer la ville des embouteillages et à améliorer la qualité de l'air. Donc, c'est gagnant sur tous les plans » explique Philippe Henry.
Aucune connaissance spécifique n’est requise pour cette fonction. Les seules conditions sont d'avoir au minimum 21 ans et le permis B en poche. Alain, chauffeur depuis plus de 20 ans au TEC, recommande toutefois à ses futurs collègues : « Le calme, la sérénité et l'aisance dans le trafic. Si vous êtes angoissé au volant, ce n'est pas le bon métier, mais autrement, il n’y a aucun souci ».
Après un premier entretien et une série de tests, les candidats sélectionnés seront engagés et puis formés pour être opérationnels le plus rapidement possible. Un autre jobday identique est prévu à Neufchâteau le 1er juin.
O.G.