Dans cette édition de RTC fait son sport, nous apprenons à jouer au kin-ball. Ce sport encore trop méconnu inventé pour plaire aux jeunes et les faire bouger.Une balle d'1 mètre 22 de diamètre, 3 équipes de 4 joueurs sur le terrain et une mission : ne pas laisser tomber la balle au sol. Le kin-ball est né en 1987 au Québec. Lorsqu’il l’a créé, Mario Demers avait un but : développer un sport qui pourrait plaire à ses élèves. Cette discipline arrive en Europe dans les années 2000. Maintenant, il existe 15 clubs en Belgique, tous francophones. Parmi eux, il y a celui de l’espace sport de Fléron qui compte une soixantaine de membres. Ils ont la chance d’être entraîné par Marine, championne de Belgique 2022 avec son équipe. Lors du premier set, on me demande de surtout faire attention à mon placement. Mon objectif est de protéger le quart supérieur droit du terrain. Quand la balle est frappée vers cette zone, je dois la rattraper et la replacer pour que mes coéquipiers puissent la frapper. Mon équipe doit absolument annoncer l'équipe que nous attaquons avant de frapper, sans quoi aucun point ne peut être inscrit. Un point est inscrit lorsque la balle touche le sol.Ce sport comporte beaucoup de règles. Après quelques minutes de jeu, on comprend déjà mieux ce qu’il se passe sur le terrain. "Il faut quelques entraînements avant d'avoir une bonne vision de ce qu'il se passe sur le terrain", indique Marine Jamotte, l'entraîneuse principale du club.Une première impression très positiveLe kin-ball, c’est aussi un des sports avec le moins de temps mort au monde. Pendant une partie, les joueurs sont actifs les ¾ du temps de jeu. C’est donc un sport au top pour ceux et celles qui veulent se donner à fond pendant toute la durée de l’entraînement. Après 1 h 30 d'entraînement, je sens que mon corps a été très actif durant tout l'entraînement. J'ai également fait fonctionner mes méninges pour élaborer des stratégies avec mon équipe afin d'inscrire des points.Infos pratiquesSi vous voulez également vous essayer au kin-ball, il vous faudra : une tenue de sport, de bonnes chaussures et des genouillères de volley à 30 euros la paire plus ou moins. Quant au ballon, il vous sera fourni lors de l’entraînement. À cela, il faut ajouter la cotisation pour faire partie du club. À Fléron, c’est 190 euros pour 2 entraînements par semaine de septembre à fin juin. (P. Jacquet et A. Moers)