Amine Hamidou : un jeune acteur à suivre, à voir dans "Le paradis"
Vous l’avez peut-être déjà aperçu dans « Le jeune Ahmed », le film des Frères Dardenne, ou dans « Close » de Lucas Dhont. A 21 ans à peine, Amine Hamidou a déjà l’habitude de fréquenter les plateaux de cinéma.
Depuis l’enfance, il n’a cessé de suivre cours, stages et ateliers de théâtre. Au moment d’entamer une formation supérieure, le choix lui a semblé évident. Ce jeune Bruxellois a quitté la capitale pour s’inscrire à l’Ecole Supérieure d’Acteurs du Conservatoire de Liège.
Aujourd’hui, il fait partie, dans un rôle secondaire, de la distribution du premier long-métrage de Zéno Graton, "Le Paradis". Le film se déroule dans une IPPJ, une institution publique de protection de la jeunesse où sont placés des jeunes ayant commis un délit.
Jo, qui va bientôt pouvoir en sortir, tombe amoureux de William, un nouvel arrivant. Le film pose la question non pas de la réaction des co-détenus mais bien de comment vivre un tel amour, en toute liberté, dans un lieu clos.
Amine Hamidou joue le rôle de Fahd, l’un des jeunes détenus. Il est d’un naturel ouvert, curieux mais, lorsqu’il ressent un sentiment d’injustice, il peut rapidement entrer en colère et même en révolte.
Amine Hamidou a particulièrement apprécié participer à ce tournage où l’équipe de jeunes acteurs a vécu en vase clos, comme les personnages qu’ils devaient interpréter. Le réalisateur Zéno Graton leur a aussi demandé d’improviser, de nourrir leur rôle avec leur vécu, leur langage, leurs émotions.
Tout en poursuivant ses études, Amine Hamidou continue à tourner. Il sera bientôt à l’affiche d’un film avec Lubna Azabal et d’un autre avec Adèle Exarchopoulos. On le verra aussi la saison prochaine sur la scène du Théâtre de Liège dans « Bellissima » de Salvatore Calcagno.
« Le Paradis", produit par Tarentula Belgique et Menuetto, distribué par O’Brother, a été présenté dans la section « Génération » de la 73ème édition du Festival de Berlin.
On peut le voir jusqu’à fin juin sur les écrans des cinémas des Grignoux.
F. Bonivert