En Belgique, chaque individu détient un droit sur son image, défini comme l'ensemble des caractéristiques physiques permettant son identification. En général, une personne peut contester l'utilisation de son image si elle est faite sans son consentement, peu importe la plateforme (télévision, publicité, réseaux sociaux, etc.).
Cependant, ce droit à l'image n'est pas inconditionnel et doit être équilibré avec le droit à l'information. La détermination de l'équilibre entre ces deux droits dépend de chaque situation spécifique.
Voici quelques principes fondamentaux à comprendre :
- Lors de la participation à un événement public, en se rendant visible, une personne accepte implicitement de pouvoir être photographiée ou filmée dans le cadre de reportages sur cet événement.
- Si un individu répond aux questions d'un journaliste, cela constitue un consentement tacite à l'utilisation de son image. Un accord écrit n'est pas nécessaire dans ce cas. Cependant, le consentement doit être explicite et indubitable : par exemple, répondre devant une caméra ou un micro implique une conscience d'être filmé ou interrogé. Si la personne est filmée à son insu, ou si l'enregistrement se poursuit après la fin de l'interview, l'utilisation de l'image est alors interdite.
Il est important de noter que, une fois le consentement donné (explicitement ou tacitement), une personne ne peut généralement pas se rétracter unilatéralement. Comme pour tout contrat, l'accord implique l'engagement des deux parties. Ainsi, la rétractation nécessite l'accord mutuel des deux parties concernées, par exemple, de la personne et de l'entité de média comme Qu4tre.