Jacques Charlier inspiré par la pandémie de la Covid-19
L’artiste liégeois Jacques Charlier a accueilli CultureL dans son atelier où s’affiche, au rez-de-chaussée, ses toiles récentes.
Depuis mars 2020, le Pirate de l’art, comme l’avait appelé Jacques Donjean dans le documentaire qu’il lui a consacré en 2013, a été particulièrement inspiré par la pandémie et les mesures sanitaires qui l’accompagnent.
A travers différents médias et styles, le plasticien se penche sur les retombées de l’épidémie de la Covid-19 mais aussi sur ce qu’elle suscite à travers les réseaux sociaux.
Ce « juke box de l’art », comme il se définit lui-même, y a trouvé un nouveau terrain de jeu et de réflexion. Il interroge à travers ses œuvres sur le refus quasi systématique de la vérité, sur la domination du faux et des fake news.
Enfant de la guerre, il se souvient qu’après une alerte, un bombardement, il ressortait des abris et se sentait véritablement libéré. Ici, la crise se traduit par un enfermement de longue durée dont on ne sait pas quand il se terminera.
Jacques Charlier exposera du 3 avril au 8 mai à la Belgian Gallery à Knokke.
F. Bonivert