Le TURLG lance son festival du théâtre universitaire
Ce 8 novembre au TURLG, s'ouvrait le RITU, un festival international universitaire de théâtre réunissant des troupes étudiantes du monde entier. Cette année, l'Uliège reçoit trois troupes étrangères : un estonienne, une péruvienne et une italienne. Trois autres spectacles belges seront à l'affiche.
Depuis 40 ans, Le RITU est le seul festival international de théâtre universitaire en Belgique. Du 8 au 11 novembre 6 représentations théâtrales seront données à cette occasion. Alain Chevalier, directeur du RITU évoque les représentations qui auront lieu à Liège. "Il y aura trois spectacles étrangers. Un spectacle qui vient d'Estonie, un autre de Lima, au Pérou, et un troisième d'Italie. L'affiche initiale a fortement bougé et même ces derniers moments, on avait d'abord prévu des des troupes qui devaient venir du Burkina Faso et du Maroc ou de la République du Congo, mais ils ont dû malheureusement se désister faute d'obtention de visas."
Même s'il y a des désistements, le RITU 40 permettra de se confronter à d'autres façons d'envisager le théâtre, comme l'explique Nancy Delhalle, professeur spécialisée dans le théâtre à l'Uliège. "Il s'agit ici d'interroger le théâtre plutôt comme une pratique sociale et donc d'élargir un peu l'horizon de l'approche du théâtre, non pas simplement à la diffusion des œuvres et l'étude des offres, mais également d'interroger des pratiques de type animation, action sociale et action d'intervention sociale."
La première représentation sera donnée au théâtre. Il s'agit d'une performance musicale, théâtrale, estonienne. Et si les troupes étrangères jouent d'habitude leur pièce dans leur langue natale, le sujet de celle ci fait que le metteur en scène souhaite la donner en anglais. Kalev Kudu, metteur en scène de la piece "Voices from the ash town" détaille cette décision. "C'est une pièce qui raconte des histoires vraies à propos de la guerre en Ukraine, principalement à propos de ce que les occupants russes aux enfants et aux femmes ukrainiennes. C'est un sujet actuel. C'est la raison pour laquelle nous voulions la faire en anglais. Personne ne comprend l'estonien. l'Anglais touche une bien plus large audience."
Un colloque prend également place jusqu'au 10 novembre. Les représentations, quant à elles, sont accessibles gratuitement pour tous les étudiants de l'université.
Laurent Grauls