Ravel de l'Ourthe : le dernier tronçon de Hamoir enfin terminé
Depuis quelques jours, le dernier tronçon du Ravel de l'Ourthe entre Liège et Hamoir est enfin terminé.
La dernière section qui posait problème représente 450 mètres entre Comblain-la-Tour et Fairon. En 2009, c’est le seul tronçon qui n’avait pas obtenu son permis d’urbanisme, pour des raisons liées à la conservation de la nature. Le site abrite en effet des lézards des murailles, une espèce protégée, présente dans les éboulis de l’ ancienne carrière de Chimont, qui bordent le Ravel à cet endroit.
Voilà donc près de 5 années que la traversée d’une zone Natura 2000 posait problème.
Les études de projet pour se conformer aux exigences du DNF, le Département Nature et Foret, ont pris du temps.
Finalement, c'est le projet d'une passerelle d’une centaine de mètres de long qui a été retenu. Particularité : elle est spécialement conçue pour respecter faune et flore locales. La passerelle se trouve à une hauteur comprise entre 30 et 90 cm du sol. Elle est posée sur des vis et des plots enterrés dans le sol, pour limiter au maximum l’impact sur la biodiversité locale. Le reste du tronçon, soit 350 mètres, a été réalisé en béton.
L’achèvement de ce tronçon est accueillie avec soulagement par le bourgmestre de Hamoir, Patrick Lecerf.
"Le Ravel de l’Ourthe permet désormais de relier Liège à Hamoir, en site propre. Cela représente une quarantaine de km dédiés au moyen de déplacement doux… Bien sûr, cela devrait favoriser le passage de touristes dans la vallée, mais avant , cela va améliorer la mobilité et la sécurité des déplacements entre les différentes entités de la commune , des villages qui étaient enclavés jusqu'ici", souligne Patrick Lecerf, le bourgmestre de Hamoir
La réalisation de l'ensemble des aménagements nécessaires à la traversée complète en Ravel du territoire de Hamoir aura finalement pris... une vingtaine d’années !
Pour aller au-delà de Hamoir, c'est-à-dire vers Durbuy, puis La Roche, il reste encore quelques tronçons difficiles, qui demanderont, assurément, encore quelques années avant d'être finalisés.