Les plongeurs de la Protection civile en action depuis 50 ans
L’équipe de plongeurs de la Protection civile de Crisnée célèbre cette année ses 50 ans d’existence. Actuellement, 15 personnes en font partie : 3 professionnels et 12 volontaires. Ils assurent une moyenne de 73 interventions par an. Plongée dans leur univers au cours d’un exercice à Amay !
Équipés pour affronter une eau à 9 degrés, les plongeurs de la Protection civile de Crisnée rejoignent "L’increvable", leur bateau. Face à l’île d’Ombret à Amay, un duo s’apprête à plonger dans la Meuse le temps d’un exercice spécifique : l'extraction d'un véhicule.
Une fois le bateau à hauteur de la balise placée par l'équipe spécialisée TST (Technical Support Team) pour identifier l'emplacement du véhicule sous l'eau, la plongée sous-marine débute. La visibilité est plutôt idéale lors de cet exercice. Les plongeurs observent ce qu’ils ont sous les yeux et transmettent les données en temps réel à la surface. Leur relais sur le bateau, c’est le "tender". Ce dernier note et récupère toutes les informations en provenance des profondeurs du fleuve.
Les interventions de l’équipe de plongée de la protection civile de Crisnée se font essentiellement à la demande de la police fédérale. Elles sont de nature moins urgentes que celles des services d’incendie. Sur 50 ans d’existence, le panel des missions s’est bien élargi. Il y a d'abord la recherche de personnes disparues, de véhicules et d’armes que les plongeurs remontent à la surface. Ils effectuent aussi des missions de recherche de longue durée dans le cadre d’enquêtes judiciaires ou encore fournissent une assistance lors d’inondations.
Synergie avec des plongeurs flamands
Depuis le 1er janvier 2019, une équipe flamande de la Protection civile de Brasschaat, près d’Anvers, a été créée. Elle bénéficie de l’expérience de celle de Crisnée et travaille en collaboration direct.
Avec une moyenne de 73 interventions par an, les plongeurs de la Protection civile n’ont certainement pas fini d’exploiter des connaissances de plus en plus profondes…
Stéphane Savaris