50 000 € de chèques commerces bientôt perdus par Fléron
Des chèques de 10 euros ont été distribués aux Fléronnais. Depuis le mois de septembre, les citoyens en ont reçu 2 pour le premier habitant du ménage, et un supplémentaire par habitant sous le même toit. Le problème de cette initiative est que certains retardataires ne les ont toujours pas été dépensés. Résultat : un total de 50 000 euros dorment encore dans les tiroirs de certains habitants, alors que la date limite approche. "Ils ont jusqu'au 31 décembre inclus pour les dépenser, sinon toute cette somme sera perdue par la commune et par les citoyens. C'est donc très important de les dépenser", prévient Anthony Lo Bue, l'échevin des Affaires Économiques de Fléron.
Déjà lors de la distribution, plusieurs citoyens n’ont pas accepté de recevoir le bon, ou ne sont pas venus le chercher. "C'est clairement une initiative qui devait faire plaisir aux commerçants et aux citoyens. Malheureusement, certains habitants n'ont pas joué le jeu, alors qu'on leur donnait de l'argent pour les aider… Nous sommes étonnés par la situation", détaille Thierry Ancion, le bourgmestre de la commune.
Ce mercredi devant les commerces, les files s’allongent dès la matinée. Les retardataires se pressent. Du côté des commerçants, les piles de bons augmentent à un rythme impressionnant. "Aujourd'hui, on a eu plein de monde. Les clients de dernière minute viennent dépenser ces bons", indique Dylan Frisee, un vendeur du Popeye Piters Sports. "L'initiative a été bien reçue. On a reçu des bons de nouveaux clients qu'on a revu par la suite. Aujourd'hui, c'est la folie. Ce qu'il y a de bien, c'est que les bons ne fonctionnent pas en grande surface", se réjouit Virginie Pottier, la gérante de la boucherie Pottier.
Malgré le rush d’aujourd’hui, il manque toujours des bons. Cette somme d’argent sera perdue pour la commune et pour le citoyen, si elle n’est pas dépensée avant la nouvelle année. Les chèques jeunesses, reçus également par les Fléronnais, sont par contre valables jusqu’au 30 septembre 2021. (P.J.)