Liberty Steel annonce le départ de 153 travailleurs
La direction du groupe Liberty Steel, filiale du groupe GFG Alliance, a annoncé, lundi, à l'occasion d'un conseil d'entreprise extraordinaire, qu'elle allait devoir se séparer de 153 travailleurs (sur un peu plus de 700) afin de sauver l'outil sidérurgique et d'éviter la faillite.
"La répartition entre ouvriers et employés est plus ou moins équivalente. Certains cadres sont également concernés par cette décision", souligne les syndicats. La ligne de galvanisation 4, de Flémalle, est la plus impactée des trois lignes. Il a en effet été décidé de la mettre "sous cocon" pour une période indéterminée. Cette même ligne avait été relancée en 2018 quand ArcelorMittal avait cédé ses installations.
La première phase de la procédure Renault, d'information et consultation, a été enclenchée. Les représentants syndicaux vont rencontrer ouvriers et employés en assemblée générale pour leur faire part de la proposition de la direction pour éviter la faillite. L'intention du front commun est bien de revenir sous peu avec des contre-propositions.
La Région wallonne est sollicitée
Les conditions de départ se négocieront dans les prochains jours. Une nouvelle entrevue est prévue avec les syndicats dans le courant de la matinée de jeudi. "Il y a une volonté d'aller vite de la part de la direction pour que cette première phase soit terminée d'ici fin octobre", poursuit encore le syndicat. Le groupe sidérurgique Liberty Steel va tenter de convaincre la justice, la Région wallonne et des investisseurs avec son plan de survie.
Dans le cadre de cette restructuration annoncée chez Liberty Steel, les délégations syndicales auront déjà rendez-vous avec les ministres wallons de l'Emploi et de l'Economie ce mardi à Namur.
Stéphane S / Alain W (avec Belga)