Resa installe son premier champ agrivoltaïque à Braives
Afin de réduire son empreinte carbone et d'augmenter son autonomie vis-à-vis des fournisseurs commerciaux dans le cadre de sa fourniture propre en électricité, RESA implantera prochainement son premier champ de panneaux photovoltaïques à Braives. C’est le site de l’ancienne porcherie qui va héberger cette unité verte. Les travaux ont débuté cette semaine.
La porcherie de Latinne qui était à l’abandon depuis de longues années va appartenir définitivement au passé. Le site d’un hectare va être réhabilité pour héberger le premier champ agrivoltaïque de Resa. Le projet est accueilli favorablement par la commune de Braives.
“C’est un projet qui cadre parfaitement avec nos objectifs de transition énergétique net cela permet aussi d’éliminer un chancre à l’abandon depuis des années”, explique Pol Guillaume, le bourgmestre de Braives, également vice-président de Resa.
L’objectif pour le distributeur d’énergie est de couvrir avec cette unité de production ses propres besoins, notamment les pertes de réseaux et la fourniture de ses clients sociaux. Sur 20 ans, cela représenterait une économie de plus de 3 millions d’euros.
“Ces 2500 panneaux vont produire en 20 ans 20.000 MWh, une production verte qui représente 420 tonnes de CO2, cela est pour nous un premier projet, mais ce ne sera pas le seul nous avons encore d’autres terrains en vue notamment à Blegny et à Grâce-Hollogne. L’objectif est d’atteindre un parc photovoltaïque de 15 hectares minimum”, commente Luc Warichet, le directeur général adjoint.
Les travaux d’assainissement du site ont été lancés cette semaine par le propriétaire du terrain également entrepreneur. Il faudra compter quelques mois pour niveler l’ensemble du terrain.
“J’ai jusqu’au 1er août pour réaliser l’ensemble des travaux et je serai dans les temps”, affirme Benjamin Doyen l’entrepreneur chargé des travaux, également le propriétaire de loa parcelle.
Ce premier champ agrivoltaïque devrait déjà être opérationnel pour la fin de cette année. Il n’y aura donc plus de cochons sur le site de l’ancienne porcherie, mais une dizaine de moutons qui se chargeront de l’entretien naturel de la parcelle.
Sophie Driesen