Handisport School Trophy : une journée sportive et inclusive
Ce lundi à Esneux, une centaine d’enfants de l’enseignement spécialisé et ordinaire ont eu l’occasion de participer à une journée sportive et inclusive, la Handisport School Trophy. L'objectif est de favoriser l'inclusion des enfants porteurs d'une déficience physique, intellectuelle ou sensorielle dans les activités sportives scolaires.
Des activités sportives inclusives pour la première édition de la Handisport School Trophy. Le lundi 13 mars à Esneux, la Ligue Handisport Francophone, l’Université de Liège et la Haute Ecole de la Province de Liège ont accueilli 230 enfants. Certains viennent de l’enseignement spécialisé, d’autres de l’enseignement ordinaire. Tous ensemble, ils ont eu l’occasion de tester plus de 20 disciplines, comme le cécifoot, le basket en chaise, ou encore, le tir à l’arc à l’aveugle.
La sensibilisation comme finalité
La journée a ses objectifs précis. D'une part, former les enseignants en éducation physique qui accueillent un public différent. Mais aussi montrer aux enfants de l’enseignement ordinaire que les enfants de l’enseignement spécialisé savent, eux aussi, pratiquer un sport malgré leurs différences. "On a des enfants porteurs de handicap et d'autres qui ne sont pas porteurs de handicap. Ici, on essaie de les réunir pour éviter toute stigmatisation et qu'ils découvrent aussi le sport pour les personnes qui sont porteuses de handicap." explique Louise Nossent, éducatrice spécialisée.
Pour l'amour du sport
Pendant cette journée, on ne parle pas de compétition mais d’opposition. Pour la ligue handisport, les enfants prennent plaisir à s’opposer dans leur activité sans mettre l’accent sur la compétition. Pour Adam Scheerlink, organisateur de cette journée, c'est une dimension importante. "Pour toutes les disciplines sportives et collectives, on leur montre que ce sont des activités où on est amené à s'opposer. C'est l'essence même de la discipline. On est pas forcément dans une compétitivité, comme il peut y avoir dans le haut niveau. On veut les sensibiliser au partage, au plaisir, au dépassement de soi, sans réussir à être meilleur qu'un autre."
Peut être que cette édition fera naître nos prochains champions et championnes paralympiques ?
Gillian Lafuie
