Pédagogie active : une solution face au redoublement ?
"Le redoublement est inefficace, socialement injuste et favorise le décrochage scolaire", c’est le titre d’une enquête réalisée par plusieurs chercheurs de l’Université de Liège et de Louvain. Nous avons donc passé les portes de l’Athénée Léonie de Waha pour voir l’autre visage de l’enseignement. Ici, le redoublement est une exception.
À l’Athénée Léonie de Waha, les enfants participent activement à leurs cours. Ils travaillent par groupes de quatre ou cinq pour s’entraider. Avec la pédagogie active, l’élève devient quasiment autonome.
Ici, l'échec n’est pas une fatalité. La philosophie de l’établissement est d’adapter la méthode à l’élève. Et non l’inverse. Un élève ayant des difficultés dans une matière peut avoir des facilités autre part. Les professeurs mettent donc l’accent sur les atouts de chacun.
Les professeurs s’impliquent donc dans le parcours de chaque jeune. Pour remédier aux lacunes, un contrat de travail personnalisé est proposé aux élèves en difficultés. Les adolescents sont unanimes face à cette pédagogie active: cela fonctionne. Pour eux, venir à l’école n’est pas une corvée. La pédagogie active fait tout doucement ses preuves. Elle permet aux jeunes d’être autonomes et donc de mieux gérer leur temps de travail. Des compétences nécessaires pour réussir dans le supérieur.