ULiège : les examens en présentiel font débat
Après deux sessions d’examen réalisées à distance en juin et en août dernier, l’Université de Liège a mis en place un système hybride pour la session de janvier.
47% des examens oraux et écrits se déroulent en présentiel. Les examens écrits en présentiel, qui génèrent des flux plus importants d’étudiants, représentent 35,56% du total de la session. La capacité des salles qui accueillent les étudiants a été réduite à 20 ou 25% de leur contenance habituelle.
La session a débuté ce lundi matin pour les 25 000 étudiants d’ULiège dont certains passeront une partie plus ou moins importante de leurs examens en se rendant dans les locaux de l’université. Ce sont les facultés et les professeurs qui ont décidé de la répartition entre présentiel et examens à distance.
L’université motive sa décision par le fait de rendre les examens plus « fiables et équitables » en écartant les possibilités de contourner les règles et en donnant à chacun les mêmes chances quel que soit leur accès aux outils numériques.
Pour certains étudiants, les examens en présentiel n’empêchent pas la triche. Ils considèrent que l’Université met leur santé, celle de leurs proches et des professeurs, en danger pour de mauvaises raisons.
De son côté, la Fédé – qui représente les étudiants auprès des autorités académiques de ULiège - avait demandé à l’ULiège d’organiser la session de janvier essentiellement à distance, en n’ayant recours au présentiel que pour les examens pratiques.
F. Bonivert