1 tonne de poissons lâchée dans la Meuse

Chaque année, l'association des pêcheurs d'Entre-Meuse organise un empoissonnement du fleuve de notre province. Suite à une réunion avec le DNF, l'association a reçu l'autorisation de relâcher une tonne de 4 espèces de notre région dans 3 points stratégiques. Ces lieux ont été choisis, car ils offrent aux poissons l'opportunité de se cacher et donc de se reproduire plus paisiblement.

Plus d’une tonne de tanches, de carpes, de gardons et de perches a été relâchée dans la Meuse ce samedi. L’empoissonnement a été réalisé sur 3 sites : Flémalle, Huy et Andenne. Le DNF profite de l’expérience des pêcheurs pour connaître les manques de chacune de ces localités. "On détermine au fil de nos pêches si une zone manque d'une certaine espèce et à quel point. Il est très complexe pour les pouvoirs publics de réaliser un recensement de nos eaux. Alors ils font appel à nous qui sommes souvent sur le terrain", explique Cédric Cantillon, le vice-président de l’association des pêcheurs d’Entre-Meuse.

Chaque année, l’empoissonnement vient rétablir un équilibre de la biodiversité de la Meuse. Ces poissons sont financés par les permis de pêche vendus au cours de l’année, au terme d'un marché public. Le pisciculteur qui a été choisi pour empoissonner ces différents sites vend pour 140.000 € de poissons par an à la région wallonne. "C'est un métier qui est très peu connu. Quand j'ai commencé, on était une petite dizaine. Maintenant, il ne reste plus que moi en Wallonie. Je vais dans toutes les provinces pour empoissonner les fleuves, les lacs et les rivières. Cette année, c'est un peu compliqué, car avec les inondations, j'ai perdu beaucoup de poissons et avec le froid de cet été, ceux qui restent ne sont pas assez grands pour être relâchés", détaille Frédéric Henry, le gérant des "Piscicultures de Wallonie".

Un écosystème fluvial qui semble se porter mieux au fil des ans

Au fil des ans, les pêcheurs remarquent la réapparition de certaines espèces d’oiseau comme le martin-pêcheur, qui avait déserté notre région ces dernières années. Un signe de bonne santé des eaux. "Notre objectif, c'est évidemment de favoriser le développement de ces poissons. C'est notre passion donc il ne faut pas croire qu'on passe simplement des heures à les pêcher. On tient également à ce qu'ils se développent et à ce qu'ils se reproduisent bien. De nos jours, la plupart des pêcheurs relâchent leurs prises. Ici, le but ce n'est pas d'empoissonner pour venir les tuer par la suite. Le but, c'est vraiment de rééquilibrer nos eaux qu'on voit se déséquilibrer au fil des mois", indique Cédric Cantillon.

Si nos eaux viennent à manquer de poissons, de nombreuses espèces se retireraient de nos écosystèmes. Ces passionnés essayent donc de le préserver pour pouvoir continuer à apprécier leurs moments au fil de la meuse. (P.J.)

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