Flémalle: Crowdfunding pour sauver le Bois d'à côté
Des riverains et des citoyens se mobilisent pour sauver le Bois d’à côté à Flémalle. Il s’agit d’un écrin de verdure de 14.000 mètres carrés qui est actuellement en vente et qui pourrait tomber dans les mains d’un promoteur immobilier. L’humoriste Manu Lepomme, qui a grandi là-bas, est à l’initiative d’un crowdfunding destiné à acheter le terrain.
Des citoyens se mobilisent pour préserver un espace vert à Flémalle. Le bois est niché derrière la rue du Harkay sur une superficie de 14.000 mètres carrés. Manon Lepomme, originaire de Flémalle allait y jouer petite. Elle veut aujourd’hui empêcher les promoteurs immobiliers de mettre la main sur le terrain.
“C’est aussi grand que trois terrains de football et ce serait dommage que cette nature soit remplacée par du béton, alors on se dit qu’on peut sauver ce poumon vert de Flémalle en nous faisant propriétaires nous-mêmes”, explique-t-elle.
Un comité citoyen s’est formé pour sauver le Bois d’à côté. Cette asbl nourrit déjà un projet environnemental destiné à préserver la nature et la biodiversité du lieu. Mais avant toute chose, il faut réunir 300.000 euros pour acheter le terrain.
“D’autres ont déjà réussi à réunir des sommes encore plus importantes pour d’autrtes projets similaires, alors on se dit qu’on peut nous –aussi y arriver si on s’y met tous ensemble. On sollicvite les riverains, les citoyens mais aussi les entreprises sensibles à l’environnement. Je pense qu’à l’heure actuelle c’est un enjeu important!”, conclut-elle.
Les propriétaires ont en effet accepté d’accorder l’exclusivité à l’asbl pour autant que celle-ci réunisse les fonds nécessaires. Le crowdfunding démarre ce samedi à 11h. Les riverains et les amoureux de la nature sont motivés.
“Il y a moyen de développer des projets environnementaux sur place, un potager collectif, de l’éco-pâturage, un rucher, etc. On ne manque pas d’idées, mais on veut à tout prix éviter le béton”, commente cette apicultrice, membre du comité du Bois d’à côté.
“Je viens régulièrement ici me promener et observer la nature. C'est superbe. On trouve des chevreuils, et on entend les oiseaux, c’est vraiment un endroit qui doit rester à la nature”, commente Dominique Lepomme, le papa de Manon, et riverain du Bois d’à côté.
Rendez-vous est donné ce samedi 11h sur place pour le lancement du crowdfunding. Les membres du comité de soutien du Bois d’à côté seront présents pour exposer le projet citoyen et collectif.
Sophie Driesen
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