Les fascines végétales se développent bien sur la Meuse
En 2017, la ville de Liège, dans le cadre de son Plan Communal de Développement de la Nature, lançait le projet-pilote de fascines végétales le long de la Dérivation. De 15 mètres au départ, le dispositif a été porté à 300 mètres aujourd’hui. 300 mètres de berges dédiés à l’habitat et à la reproduction des poissons de la Meuse.
Un projet mené en collaboration avec la Maison wallonne de la Pêche en vue de recréer des zones refuges pour la reproduction des poissons. Les structures métalliques contiennent des plantes semi-aquatiques qui vont vite être investies par les différentes espèces piscicoles de la Meuse.
Ces dispositifs sont mis en place depuis plus de 10 ans et ont déjà fait leurs preuves à Cheratte notamment. A Liège également le système porte ses fruits. On a pu observer de nombreux alevins et frayères sur les aménagements. Ainsi de nouveaux éco-systèmes aquatiques ont pu être créés sur des berges pourtant très urbanisées, en favorisant par ailleurs la biodiversité le long des deux rives de la Dérivation non-navigable.
Toutes les observations faites depuis l’installation de ces structures sont plus qu’encourageantes. La ville de Liège entend poursuivre ces aménagements le long de la Meuse. Une centaine de mètres supplémentaires devraient être installés pour 2021.
Ramener la nature en ville, c’est l’une des priorités de la vile de Liège qui a déjà consacré un budget de 150.000 euros dans ces paniers végétaux semi-aquatiques.