Waremme traque les inciviques
La chasse aux dépôts clandestins est lancée sur le territoire de la ville de Waremme. L’objectif de cette année 2022 sera bel et bien la propreté et la sécurité. Des caméras vont être installées pour traquer les inciviques qui donnent actuellement beaucoup de travail aux équipes sur le terrain.
A Waremme, une équipe est chargée chaque jour d’effectuer une tournée sur l’ensemble du territoire pour chasser les déchets. Les 200 poubelles publiques réparties dans les parcs et la ville sont vidées deux fois par semaine. Une mission effectuée consciencieusement par Josué et Daniel qui lors de leurs sorties sont également tenus à signaler les dépôts clandestins.
« Nous sommes chargés de le signaler à la police administrative qui va essayer de rechercher l’auteur des faits en cherchant un nom ou une adresse. Nous on ne fait que signaler les endraits. C’est souvent comme ici aux bulles à verre de la rue du Tram. Hier par exemple, on a chargé des dizaines de sacs ici », commente Daniel Jagielo, ouvrier communal à Waremme.
En cette année 2022, la ville de Waremme a décidé de mettre le paquet pour la propreté et la sécurité. Après toutes les actions de prévention et de sensibilisation, la chasse aux inciviques est lancée. Des caméras vont être installées en divers points stratégiques de l’entité pour débusquer les contrevenants.
« Les caméras que nous avons achetées sont des caméras gibier, des caméras qui peuvent être déplacées et que l’on peut camoufler. L’objectif est vraiment de prendre les auteurs sur le fait et de pouvoir les identifier. On veut vraiment jouer la dissuasion. C’est pour cela que des leurres de caméras seront également utilisés aux endroits stratégiques », explique Hervé Rigot, échevin des Travaux et de la Propreté à Waremme.
Des effectifs vont aussi venir renforcer les équipes sur le terrain. Des moyens matériels aussi, car l’objectif est bien d’enclencher une réelle dynamique vers la propreté et qu’elle soit durable. « Il faut vraiment que les comportements inciviques cessent, et c’est la répression et la sanction qui doivent aujourd’hui intervenir dans le processus vers la propreté et la sécurité. Pour que ces comportements, on l’espère, ne se reproduisent plus. »
Ces 6 derniers mois, Waremme a reçu 150 plaintes pour dépôts clandestins et sauvages via « better street ». Pour renverser la tendance, la ville fourbit ses armes et multiplie les initiatives car sécurité et propreté vont de pair. Cela représente un investissement global de plus de 300.000 euros.
Sophie Driesen