Prise d'otages fictive à l'Athénée Royal de Waremme
Ce matin, les services de secours et de police se sont rendus à l’Athénée Royal de Waremme pour un exercice grandeur nature. Le but : mettre hors d’état de nuire des meurtriers et mettre hors de danger les élèves et les employés de l’école.
Des coups de feu retentissent ce lundi matin à l’Athénée Royal de Waremme. 4 individus armés se sont introduits dans l’école et ont pris en otage des élèves. Attention ceci n’est qu’un exercice organisé par les services de police. "Il y a plusieurs mois, on s'est dit qu'il était nécessaire de mettre en place une situation réelle. Entre ce qui est enseigné et ce qui est mis en application sur le terrain, il peut y avoir de grosses différences", souligne André Jamers, le chef de corps de la zone de police Hesbaye.
Une situation plus vraie que nature
Entre les coups de feu et le grimage des preneurs d'otages, la situation est plus vrai que nature. En plus de tester les services de police, l’exercice teste la cellule de crise, les services de secours, mais aussi la réaction des employés de l’école, qui eux aussi ont jugé qu’il était important de jouer le jeu.
La dernière situation de crise vécue à l’Athénée Royal de Waremme a été une panne de courant l’hiver dernier. Cet exercice d’une tout autre gravité a donc permis à tous les protagonistes d’être confrontés à l’inconnu. Ces prochains jours, chaque personne ayant pris part à l’exercice aura droit à un débriefing. Le but étant réellement d’améliorer leurs réactions lors d’une possible prise d’otage. (P.J.)