Marc Tarabella sera fixé ce vendredi sur sa demande de remise en liberté
l'eurodéputé belge Marc Tarabella ont comparu ce mardi devant la chambre des mises en accusation, ainsi que l'ex-présidente du Parlement européen Eva Keili. Les deux défenses ont demandé la remise en liberté des prévenus.
Eva Kaili et Marc Tarabella sont tous deux suspectés dans l'affaire dite du "Qatargate", tournant autour de soupçons de corruption et ingérence par des Etats tiers dans les débats et décisions du Parlement européen
L'avocat de Marc Tarabella, Maxim Töller, a plaidé pour sa remise en liberté. "Je le rappelle, Marc Tarabella est innocent, il n'a rien à se reprocher et n'a jamais reçu d'argent ou de cadeaux en échange de ses opinions", indique l'avocat. La défense du bourgmestre d'Anthisnes reste très critique quant aux affirmations du repenti Antonio Panzeri, ex-eurodéputé qui semble au centre de l'affaire et a passé un accord avec le parquet. L'Italien charge, dans ses auditions, son ex-collègue du Parlement européen, selon des documents qui fuitent régulièrement dans la presse. La défense de Marc Tarabella parle d'"aveux improuvables et monnayés d'une personne corrompue", et pointe d'ailleurs des changements dans les aveux d'Antonio Panzeri tels que relayés par la presse. Or, "l'analyse financière est totalement en faveur de Marc Tarabella. Au jour d'aujourd'hui, il n'existe pas la moindre preuve" contre lui, assure l'avocat, qui regrette aussi que "toutes les pièces du dossier se retrouvent dans la presse". "Le secret d'instruction est bafoué et avec lui la présomption d'innocence".
La décision sur leur maintien ou non en détention préventive est attendue vendredi.
Alain W (avec Belga)