Des vélos partagés pour les travailleurs du Val-Benoît
La mobilité douce dans les entreprises se développe et fait partie du plan général de mobilité de la Wallonie dans les années à venir. En témoigne aujourd'hui l’inauguration par la SPI et le ministre wallon de la mobilité, Philippe Henry, d’un "spot" de mobilité douce dans le quartier du val Benoit en pleine mutation depuis 4 ans. Celui-ci propose désormais des vélos à assistance électrique aux employés des entreprises déjà installées au Val Benoit.
Une flotte de 8 vélos à assistance électrique flambants neufs est désormais disponible pour les 150 travailleurs des entreprises installées au Val Benoit. Ces vélos partagés et réservables à tout moment s’intègrent dans le dans un concept global de mobilité et de mutualisation des ressources développé dans le quartier en pleine transition.
"C'est un quartier où la multimodalité sera très ancrée" explique Cédric Swennen, directeur général de la SPI. "On est à proximité de la gare des Guillemins. Il y aura un arrêt de tram juste à côté. Il y a évidemment l'accessibilité voiture. On voulait aussi pouvoir donner une part aux modes doux sur le site. Donc nous venons renforcer la présence des vélos. Ici c'est un concept qui permet d'emprunter un vélo électrique pendant 24h, qu'il soit pliant ou classique, de façon à pouvoir rentrer chez soi ou effectue une course ou un déplacement durant la journée."
Cette flotte de Vélo et le rack sont fournis par l’entreprise liégeoise Kameo. L’emprunt ou la réservation d’un vélo se fait via une application ou bien directement sur la borne physique installée à côté du parc à vélo, dont l’entrée est sécurisée.
"Ça se fait en un clic" explique Julien Jamar, gérant de Kameo. "Ils ont accès aux vélos directement ou via une réservation pour un temps futur. Ils ont aussi la possibilité d'avoir des accessoires comme des lampes, des casques ou des gilets."
Vingt-quatre mille euros ont été investit dans ce projet pilote financé à 100% par la Région Wallonne. Un projet qui s’inscrit dans la politique à moyen terme de changement de mobilité en Wallonie. D’ici 2030, c’est une diminution de 30% du trafic automobile qui est dans la ligne de mire de la Région.
"Pour cela nous misons sur les offres alternatives" explique Philippe Henry, ministre Wallon de la mobilité. "Cela passe par plus de ligne de bus, le développement du tram à Liège, mais aussi le développement de la mobilité active donc le vélo et la marche. Cela va être le développement d'infrastructures comme des pistes cyclables, mais c'est aussi par exemple la mise à disposition de vélos électriques partagés sur les sites des entreprises ou d'autres points."
Le développement de services et de l’accessibilité à la mobilité douce au sein des entreprises a pour objectif de rendre, à terme, ces moyens de déplacement plus attractif que la voiture pour un maximum de travailleurs.