Chantier de décontamination à l'Eglise de Remicourt
L’Eglise de Remicourt va rester inaccessible durant plusieurs mois. En janvier dernier, une panne de la chaudière à mazout a provoqué un dégagement de suie qui a recouvert toute l’enveloppe intérieure de l’édifice. Le chantier de décontamination vient de débuter.
L’Eglise Saint-Jean-Baptiste de Remicourt est en plein chantier. Un imposant échafaudage a été installé au cœur de l’édifice pour permettre un nettoyage complet de toutes les parois. Ces travaux résultent d’une avarie au niveau de la chaudière à mazout le 21 janvier dernier.
« C'est une soudure au niveau de la chaudière qui a cédé et qui a fait en sorte que des résidus de combustion se sont répandus dans l'ensemble de l'église dans toute l'église », commente Guy Lecomte, échevin des cultes de Remicourt.
La suie et les résidus de combustion se sont incrustés partout à l’intérieur de l’Eglise par les différentes bouches d’aération. Même si on ne les voit pas au premier coup d’œil, les dégâts sont importants.
« Ils sont très importants dans la mesure où tout doit être nettoyé. Ce n'est pas visible directement à l'œil nu, mais comme pollution non visible, il y a beaucoup de travail », confirme Robert Delcourt sacristain et secrétaire de la Fabrique d’Eglise de Remicourt.
Différentes firmes spécialisées vont intervenir pour le nettoyage. On commence par les parois de l’édifices, puis les vitraux très délicats à traiter, mais l’orgue aussi devra être entièrement démonté et nettoyé. Ces travaux évalués à près de 500.000 euros seront entièrement couverts par l’assurance. En attendant, les offices ont été délocalisés.
« On a pris des mesures de déplacer les célébrations qui devaient avoir lieu ici, à l'église de Remicourt, dans les églises qui sont voisines de Remicourt, entre autres Hodeige. Et puis, à 10 h 30, tous les dimanches à Haneffe », explique l’abbé Ignace Nziyomaze, pour paroisses de Remicourt et Donceel.
L’église de Remicourt restera inaccessible plusieurs mois encore. C’est la plus fréquentée de l’entité. On espère qu’elle pourra reprendre du service pour le printemps. Récemment restaurée, elle est très demandée pour les mariages et les baptèmes.
Sophie Driesen