Cyclisme : Jean Brankart, géant à plus d’un titre
Ce dimanche, à l’occasion de la marche carnavalesque de Momalle, « Jean-Jean » fera sa première apparition. Le géant d’environ 4 mètres de haut représente une figure bien connue du cyclisme : Jean Brankart.
Pour cette sixième édition, la marche carnavalesque de Momalle se renouvelle. Cette année, le géant Jean-Jean défilera dans les rues entre les chars et les déguisements. Le personnage, à l’effigie du coureur cycliste Jean Brankart, sera vêtu du maillot de l’équipe nationale belge de cyclisme.
Le momallois de près de 90 a été coureur cycliste professionnel de 1953 à 1960. Sept années durant lesquelles il a remporté 27 victoires dont une deuxième place au tour de France et effectué de belles prestations aux championnats nationaux de Belgique sur piste.
La réalisation du personnage Jean-Jean a commencé début janvier. Le géant est constitué d’une tête en papier mâché et d’une structure très légère afin d’être facilement transportable. D’ici dimanche, il reste toutefois de l’ouvrage. Il faut peaufiner les coutures, vernir et fixer la tête, remplir les manches et, enfin, assembler le tout. Le sprint final est donc engagé.
La première sortie de Jean-Jean est prévue ce dimanche. Mais sa naissance officielle aura lieu lors d'une rencontre ultérieure avec Jean Brankart. Le personnage sera alors accompagné d'un parrain et d'une marraine ainsi que toute une légende autour de lui. C’est Marie-Bernadette Mars, une écrivaine de Momalle, qui imagine le récit. Les créateurs du géant ont même voulu le faire baptiser, mais le curé de Momalle n’a pas accepté leur demande.
Créer du folklore et du lien social, c’est aussi cela le rôle d’un géant. C’est donc une première pour Momalle mais à terme, ses concepteurs espèrent que d’autres de ces grands personnages verront le jour dans les villages avoisinants. La marche carnavalesque démarre ce dimanche 16 février à 13H30 de l’école de Momalle. Elle se terminera au même endroit par un goûter et un petit plus cette année : un bar et un karaoké.
Olivia Grisard