Hippopassion fête ses 25 ans avec le projet d'un nouveau centre
Hippopassion est née en 1996 en proposant essentiellement des activités d’hippothérapie pour les personnes porteuses d’un handicap. L’asbl s’est très bien développée et a dû ouvrir une antenne au Sart-Tilman en 2014. Malgré cela, la construction d’un nouveau centre est aujourd’hui envisagée.
Hippopassion a démarré ses activités en 1996. Depuis 25 ans, l’asbl spécialisée en hippothérapie accueille et accompagne les personnes porteuses d’un handicap. Le centre de Fraiture en Condroz s’est bien développé et accueille chaque semaine une centaine de patients.
« On a démarré avec une équipe de trois personnes et trois chevaux, aujourd’hui on forme une équipe de 13 personnes et 19 chevaux et poneys », explique Géraldine Senterre, directrice de l’asbl Hippopassion.
« En plus de ses séances d’hippothérapie, l’asbl propose aussi de l’équitation adaptée tout en accueillant des personnes en réinsertion professionnelle dans les métiers du cheval’.
En constante évolution, Hippopassion propose désormais un service itinérant. Le projet est en test ici dans les résidences du centre neurologique de Fraiture.
« L’idée c’est d’aller à la rencontre de notre public de manière itinérante. On va partir avec deux poneys et 2 thérapeuthes pour aller dans les maisons de repos, les écoles, les centres pour personnes handicapées… », commente Kathleen Delvael, assistante en psychologie Hippopassion.
Ce service mobile va permettre à l’asbl d’atteindre plus de monde. Car aujourd’hui encore les listes d’attentes sont longues. Même avec une antenne délocalisée depuis 2014 aux facultés vétérinaires de l’Uliège au Sart-Tilman, le centre reste saturé. Un nouveau centre est dès lors envisagé à Tilff pour 2024.
« On a le projet de construire de nouvelles installations à proximité du centre d’Osmose à Tilff. Un terrain pourrait nous accueillir, mais c’est un financement d’1 million d’euros que nous devrons consentir et nous allons solliciter tous les niveaux de pouvoir pour obtenir de l’aide », précise encore la directrice.
L’asbl ne bénéficie d’aucuns subsides et fonctionne essentiellement grâce aux dons. Elle envisage dès lors le recours à un crowfonding pour réaliser au plus vite son nouveau projet.
Sophie Driesen