Chaudfontaine: des remorques solidaires pour aider les sinistrés
Une journée “remorque” était organisée ce jeudi à Chaudfontaine pour les sinistrés. Un appel à bénévoles pour évacuer les déchets et gravats provenant des habitations en cours de rénovation dans la vallée de la Vesdre. Des allers et retours vers les parcs à conteneurs étaient programmés aujourd’hui.
Une journée "remorques solidaires" était organisée ce jeudi à Chaudfontaine. Depuis ce matin, les bénévoles, les services sociaux de la commune et les jeunes d’Eté solidaire évacuent les gravats provenant des travaux de rénovation de la zone sinistrée.
“On s’est levés à 5h du matin pour venir de Gosselies aider les sinistrés. Mon fils était en congé et en tant qu’ancien scout il m’a sollicité avec la remorque de 2 tonnes nous sommes là pour aider les sinistrés”, explique Richard Dewez.
“De notre côté, nous avons eu des demandes et de bénévoles voulant apporter leur aide et de sinistrés en panne pour évacuer leurs déchets, donc nous avons eu l’idée d’organiser cette journée “remorques”. Malheureusement peu de bénévoles, mais il faut dire aussi que nous sommes en semaine et si on doit le refaire, on fera ça un week-end", assure Manuella Catot coordinatrice de la cellule inondations de Chaudfontaine. “Nos services sociaux et les jeunes d’Eté solidaire participent également à cette journée.”
Une vingtaine de ménages avaient répondu à l’appel. Des habitants qui sont encore en pleins travaux et qui ont accueilli cette aide à bras ouverts.
“Oui, plus on est, plus ça avance!”, clame Anthony Vaiana, propriétaire d’un café à deux pas du casino. “On est en pleine démolition de la chape, et cette aide est évidemment la bienvenue. Ca fait plaisir!”
Des bras qui viennent en effet soulager la charge sur les épaules des sinistrés qui ont pour beaucoup encore de longs mois de travaux en perspective.
“C’est vraiment très chouette de pouvoir avoir cette aide”, explique Nicodème Defossap. “On est en plains travaux toujours. On a dû attendre l’accord des assurances avant de pouvoir commencer les démolitions. On a déjà réglé le chauffage et l’électricité, mais tout reste à faire ici!”
Près de 13 mois après les inondations, il reste encore beaucoup à faire. C’est ce qui impressionne ce bénévole venu spécialement du Hainaut pour prêter main forte aujourd’hui.
“Oui, il y a un an qu’il y a eu les inondations et que les gens ont commencé leurs travaux, mais quand je vois ce qu’il y a encore à faire...”, s’exclame Arnaud Dewez. “A mon avis, il y en a encore pour un an de chantier.”
Une journée qui devrait selon toute probabilité être suivie d’autres de ce type, car effectivement dans la vallée, il reste encore beaucoup de déchets de chantier à évacuer.
Sophie Driesen