Des repas gratuits pour des élèves défavorisés
Ce vendredi, Christie Morreale, la vice-présidente du Gouvernement wallon et Frédéric Daerden, le vice-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles étaient en visite à Flémalle. L'école Régis Genaud les a reçus pour parler des bienfaits d'une alimentation de qualité sur leurs élèves. Une alimentation rendue possible grâce des actions subventionnées.
Des collations et des repas chauds gratuits sont distribués quotidiennement aux élèves de maternelle jusqu'à la 2e primaire à l’école Régis Genaud. Cela fait 4 ans, que cette école répond à l’appel à projet de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Gouvernement wallon afin de lutter contre une triste réalité. "Certains enfants n'avait qu'un petit pain pour manger toute la journée", s'attriste Serge Gillard, le directeur de l'école.
En Wallonie et à Bruxelles, un enfant sur 4 vit sous le seuil de pauvreté, forçant certaines familles à réduire leur budget alimentation. "On voit bien qu'avec tous les prix qui flambent, ça correspond à une nécessité. Je pense que c'est important pour l'égalité des chances dans les écoles. Il faut soulager les familles et les enfants pour qu'ils soient mieux concentrés, le ventre plein et qu'ils apprennent mieux leurs cours", indique Christie Morreale, vice-présidente du Gouvernement wallon et ministre wallonne de l'Égalité des chances.
"12 millions d'euros pour les 300 écoles qui participent"
En plus d’aider les familles dans le besoin, les repas sont issus de l’agriculture locale et sont préparés par des travailleurs en insertion socioprofessionnelle. L’action a été prolongée jusqu’en 2024 et le budget qui lui est consacré a été augmenté. "Ça représente environ 12 millions d'euros pour les 300 écoles qui participent. 28 000 enfants sont concernés. Nous souhaitons en faire un décret pour pérenniser cette action prochainement", souligne Frédéric Daerden, vice-président de l'Égalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ce projet a été initié par Isabelle Simonis il y a 4 ans, lorsqu’elle était ministre de l’Égalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les écoles de sa commune peuvent maintenant en profiter. "On a des quartiers plus défavorisés que d'autres qui ont bien besoin de cette aide. Certaines familles n'ont pas le temps de cuisiner ou simplement de donner des fruits frais à leurs enfants", analyse la bourgmestre de Flémalle. Ces écoles ont évidemment été choisies aussi suivant leurs besoins. (P.J.)