Proximus : des actions de blocage devant plusieurs bâtiments administratifs en Wallonie et en Flandre
Des actions de blocage étaient menées devant plusieurs bâtiments administratifs de Proximus en Wallonie et en Flandre vendredi matin, a indiqué la CGSP Telecom. Selon Laurent Malengreau, secrétaire général du syndicat, le mouvement est "très très vif" côté francophone, au lendemain du rejet par les militants socialistes des propositions de la direction de l'opérateur concernant la restructuration négociée depuis des mois. Les magasins semblent, eux, épargnés par ce mouvement pour le moment, même si la majorité des boutiques n'ouvrent que vers 10h00.
En janvier, Proximus avait annoncé son intention de supprimer jusqu'à 1.900 emplois. Les syndicats ont présenté ces derniers jours au personnel les propositions qui sont sur la table et qui ont été négociées pendant plusieurs mois. Les militants du syndicat socialiste ont rejeté jeudi soir à 93% le plan de la direction. Les bâtiments administratifs de Liège, Thimister, Libramont et Namur font notamment l'objet de blocages par des syndicalistes de la CGSP.
Des actions ont également lieu en Flandre. Le magasin de Nivelles sera fermé, annonce d'ores et déjà Laurent Malengreau. Et Bruxelles pourrait également être touchée. Selon le secrétaire général, le mouvement est "très très vif du côté francophone". "Les gens ont démarré directement des actions tellement ils sont outrés par le contenu du plan de la direction", explique-t-il. De nombreuses assemblées générales des militants socialistes se sont terminées par 100% de votes négatifs, illustre-t-il. Un sentiment partagé en Flandre et à Bruxelles, à entendre Laurent Malengreau, qui évoque le désarroi du personnel, qui "en a marre et veut faire entendre sa voix". Il rappelle d'ailleurs les multiples actions qui ont eu lieu en Wallonie ces dix derniers jours alors que les syndicats n'avaient lancé aucun appel en ce sens.