Une cabane en bois pour les Faucons rouges de Wanze
Le mouvement de jeunesse des Faucons rouges à Wanze a pu organiser un stage en extérieur pour ses 13 ans et plus. Une occasion pour eux de pouvoir enfin se retrouver car cela n’avait plus été possible depuis le confinement. Les activités indoor pour cette tranche d’âge n’étaient en effet plus possibles.
« On constate un vrai mal-être chez nos jeunes », constate Philippe Heuschen, le secrétaire général des Faucons rouges. « On avait déjà dans nos cartons ce projet de cabane, et on s’est empressés de le concrétiser pour permettre aux aînés de se retrouver ».
Un budget de 1500 euro a été consacré pour l’installation de la structure de base qui devait répondre à un cahier des charges par raison de sécurité, mais aussi l’achat de véritables planches canadiennes pour habiller la structure. Les 10 jeunes, garçons et filles, ont débuté le chantier ce lundi et le travail est déjà bien avancé. Le projet est motivant. « La construction de cette cabane en bois va permettre à ces jeunes de 13 ans et plus de reprendre leurs activités hebdomadaires chaque samedi en extérieur, c’est donc deux fois plus stimulant pour eux de s’investir dans le projet », souligne encore Philippe Heuschen.
« On a entièrement habillé la cabane avec des planches canadiennes », explique Matteo, 13 ans. « On utilise du bois de récup pour les planchers, des palettes hors desquelles on a retiré les clous et qui sont alignées une à une par Elina », ajoute-t-il. Tout le monde participe avec un bel enthousiasme.
« Ils mettent en effet beaucoup de cœur dans la construction de cette cabane », constate encore Philippe Heuschen. « Ils font une réunion d’équipe tous les matins pour déterminer les différents postes de travail et le projet avance bien ! », se félicite-t-il. « Cela remonte le moral des troupes ».
L’objectif est bien de terminer le chantier pour la fin de cette semaine. Une fois les planchers terminés, les jeunes entameront les finitions et équiperont même le local. L’inauguration est prévue ce vendredi.
Sophie Driesen