De futurs ingénieurs au Service Public de Wallonie ?
Ce mardi, le Service Public de Wallonie organisait une journée étudiante. L’idée ? Accueillir les futurs ingénieurs en constructions des trois écoles de Liège afin de leur montrer la diversité des métiers d’ingénieurs dans le service public.
Recruter des ingénieurs dans le service public, c’est de plus en plus compliqué au sein du marché de l’emploi. Pour remédier à ce problème, le Service Public de Wallonie a décidé de présenter le travail quotidien de ses agents à de futurs ingénieurs. L’objectif : faire découvrir aux étudiants des débouchés professionnels, parfois méconnus. "Le but, c'est de pouvoir montrer ce à quoi ressemble nos journées au quotidien : quelles sont nos tâches, nos missions, nos responsabilités, ... et pouvoir montrer que c'est relativement enthousiasmant de travailler pour le service public, de pouvoir travailler sur des structures qui ont une amplitude certaine et qui sont relativement originales." explique Damien Minette, ingénieur et chef de projets au SPW.
Élargir les horizons
Au cours de leur cursus, les étudiants ingénieurs sont la plupart du temps recrutés dans les entreprises privées où ils effectuent leur stage. Ici, il est question d’agrandir leurs horizons professionnels dans le service public, où les métiers d’ingénieurs sont divers et variés. "Dans le cadre des cours de construction qu’ils ont, on jugeait que c'était important aussi qu'ils voient le métier d'ingénieur sous plusieurs facettes, si jamais à l'avenir, ils voulaient s'orienter vers la construction." ajoute Loïc Buldgen, professeur à Gramme (Helmo). "Découvrir les métiers du SPW, ce sont aussi des métiers d'ingénieur dans le domaine de la construction. Et quand on a été invité ici par le SPW, on a trouvé, avec mes collègues, que c'était une bonne occasion de leur montrer autre chose que le travail directement en entreprise." poursuit-il.
Se projeter au mieux
Lors de cette séance d’informations, les étudiants ont pu visionner les étapes du chantier du Viaduc de Huccorgne, avec l’expertise du chef de projet, Damien Minette. "C'est vraiment très enrichissant parce que ça nous permet de voir directement les débouchés professionnels qui sont possibles après notre master. Et ça permet aussi également de voir directement ce qu'on voit en cours théoriques ou en application en TP. Par exemple, dans des cas concrets comme l'écluse d'Ampsin ou le viaduc de Huccorgne, où l'on voit les techniques de béton armé." explique Loïc Archambeau, étudiant en ingénieur civil des constructions à l'ULiège.
Pour leur avenir professionnel, ces étudiants ont encore un peu de temps, mais ils peuvent déjà se faire une petite idée de leur potentiel premier travail.
G.Lafuie