Inondations: 99% du réseau Resa est rétabli
Resa a annoncé le rétablissement quasi-complet de son réseau de gaz en cette fin de semaine. Suite aux inondations, le travail à abattre était colossal. Le gestionnaire du réseau de distribution voulait que les sinistrés aient accès au gaz au début de l'hiver météorologique. C'est maintenant chose faite, excepté pour deux zones situées à Trooz et Pepinster.
14 500 foyers alimentés par Resa ont été privés de gaz au lendemain des inondations. Pour régler ce problème, les équipes du gestionnaire de réseau de distribution se sont démenées. "Le réseau est rétabli, à part dans deux quartiers qui nécessitent d'autres travaux que les nôtres. Cela représente 67 clients. Ils devront attendre que des travaux de réparation, qui sont hors de nos compétences, soient effectués avant que nous ne réparions le réseau là-bas", précise Charlotte Quevedo, l'attachée de presse de Resa. Parmi ces exceptions : le quartier de la Fenderie à Trooz, et une partie des rues Massau et Hubert Hallet à Pepinster.
5 mois, 1 200 fouilles
Pour rétablir le réseau, près de 1 200 fouilles ont été réalisées pour définir quelles portions étaient inondées. "Après avoir creusé, il a fallu purger, réparer, reconstruire. C'était un travail titanesque. Nous sommes très fiers de nos équipes. Elles ont travaillé 7 jours sur 7 pour que les sinistrés aient la possibilité de se raccorder au gaz. Malgré cela, nous savons qu'ils sont nombreux à ne pas avoir la capacité d'y avoir accès. Dès qu'ils seront prêts, nous serons disponibles", souligne l'attachée de presse.
En effet, la grande majorité des sinistrés peut maintenant se raccorder au gaz, mais souvent, les travaux ne sont pas encore assez avancés que pour se le permettre. Par exemple, à la Brouck, 5 mois plus tard, de nombreuses habitations de la cité troozienne sont toujours sens dessus dessous. Retard dans les remboursements, manque de mains d'œuvre... Les réparations prennent beaucoup de temps. Resa constate que 3 clients sur 10 ne sont toujours pas réellement réalimentés. Même s’ils ont tenu parole, de nombreux sinistrés vont devoir se chauffer avec d’autres énergies que le gaz cet hiver. (P.J.)