C’est à l’âge de 13 ans que Didier Laloy a fait la rencontre de l’accordéon et qu’il s’est pris de passion pour cet instrument au contact très charnel, qui ne nécessite d’autre écolage que la pratique et permet de se passer du solfège.En ayant débuté sa carrière professionnelle à l’âge de 20 ans, il célèbre aujourd’hui son trentième anniversaire sur scène. Cela a donné lieu à la sortie de l’album Didier Laloy Symphonic enregistré à la Havane et à une longue tournée qui passera le 20 janvier par le centre culturel de Huy.Depuis toujours, Didier Laloy, qui ne sait pas lire la musique, rêvait de travailler avec un orchestre symphonique. Ce projet de travailler avec des musiciens classiques lui semblait inabordable. Il l’a concrétisé avec Jean-Luc Fafchamps et Gwenael Mario Grisi qui lui ont permis de revisiter son répertoire. Il sera accompagné en concert par l’orchestre de chambre de la Néthen pour les cordes, l’Ensemble Quartz pour les instruments à vent et les percussionnistes de l’OPRL de Liège.En 30 ans de carrière, l’accordéoniste a sorti ou participé à la sortie de plus de 200 albums toujours motivé par la rencontre avec d’autres artistes et le public. Pour le moment, il ne compose pas mais accompagne les projets de jeunes artistes et notamment de ses enfants.Au sommaire également :«Lettres capitales. Histoire de Jean Hansen (1921-1944), résistant communiste, et de sa ville, Seraing » de Jean-Jacques Messiaen. L’historien liégeois trace la biographie de son lointain cousin et l’inscrit dans l’histoire de Seraing de 1850 à nos jours, retraçant ainsi l’histoire politique, économique, sociale, philosophique et culturelle de la Cité du Fer.L’expo « Parrathon », 400 clichés du photographe britannique Martin Parr de l’Agence Magnum, à voir à l’Abbaye de Stavelot.F. Bonivert