Cela fait un peu plus d’un an que la comédienne et humoriste liégeoise Sarah Grosjean tourne avec son premier spectacle « Glam, lose et gaspacho ». Les salles sont combles et mieux vaut s’y prendre tôt pour réserver. La jeune femme est pourtant loin d’être satisfaite d’elle-même et le peaufine encore, le modifie au gré de son inspiration. Surtout elle se réjouit de la date du 1er juin au Trocadéro de Liège qui sera pour elle une véritable concrétisation de ce premier projet solo axé sur l'autodérision et le décalage. Dans ce spectacle qu’elle a écrit elle ne parle que d’elle, un sujet qu’elle connaît bien et où, dit-elle, elle ne risque pas de raconter trop de c…/bêtises. Elle y met aussi en évidence son envie de paresser et rappelle que, derrière ce qui peut apparaître comme un défaut, il y a beaucoup de stress, une envie de perfectionnisme. A travers ses propos, il y a aussi la volonté de déculpabiliser ceux qui souffrent de procrastination.Après des études en communication, Sarah Grosjean a suivi trois années d’étude au célèbre Cours Florent à Paris. C’est un prix qu’elle avait gagné en remportant le Carrefour des Comédiens, en 2010, organisé par le Festival international du film policier à Liège. Pour celle qui se disait passionnée par le théâtre sans toutefois oser se lancer, ce fût un sacré coup de pouce qui l’a menée à Paris, puis sur les écrans de la RTBF avec l’émission « Le grand cactus ».Aujourd’hui cette grande admiratrice de Marina Foïs et Chantal Lauby a aussi fait quelques apparitions au cinéma, notamment dans « Habib, la grande aventure » et bientôt dans le prochain film de Fabrice Du Welz.Au sommaire également :« Lady L » : adaptée du roman de Romain Gary, cette pièce est à vivre au Moderne dans le cadre d’un projet théâtral et immersif« Flatstock 84 » : une expo d’affiches sérigraphiées à voir au Blast Liège en provenance d’Austin au Texas.F. Bonivert