Laisser un passage libre d'au moins 1,5 mètre, couvrir "en dur" les zones dépavées, organiser le franchissement des filets d'eau, éviter les objets saillants, veiller à la bonne compréhension de la signalétique… voilà quelques un des points d'une check-list en cours d'élaboration pour le chantier du tram. Celles et ceux qui la mettent sur pied, ce sont les associations représentants les personnes à mobilité réduites (PMR), le service Accessplus de la ville de Liège et les conducteurs de chantier. Ces derniers ont été "formés" en et mis en situation, découvrant les réalités d'un chantier qui les yeux bandés aidé d'une canne blanche, qui assis dans une chaise roulante… Lorsqu'on expérimente ainsi, de manière "musculaire" la réalité d'une personne à mobilité réduite, le message passe assurément avec plus de force.L'espoir des acteurs de ce projet-pilote, c'est que cette check-list puisse être utilisée pour tous les chantiers comme outils permettant aux conducteurs de chantier de se référer à ce qui correspond aux attentes des PMR.Le chantier du tram liégeois sert de cadre à une autre première : la mise à disposition des personnes à mobilité réduite de numéros de contact pour signaler tout souci qu'elles rencontreraient sur le chantier, l'objectif étant là d'obtenir une réaction la plus rapide possible pour résoudre le problème. Pour rappel une personne à mobilité réduite peut être une personne souffrant d'un handicap temporaire ou définitif, physique, sensoriel ou intellectuel. Cela peut aussi être une personne transportant de lourdes charges ou poussant un landau. Alain W