Les premières dalles préfabriquées, intégrant pavés liégeois et rails, ont été posées rue Léopold juste avant les vacances de Pâques. Elles viennent de subir une batterie de test concernant l'amortissement et l'absorption des vibrations. Ces tests sont menés par la société D2S à laquelle nous avions consacré une émission lorsqu'elle a assuré la modélisation du tram, toujours dans cette optique de gestion des bruits et vibrations."On va mesurer la transmission des vibrations dans la dalle et vers les alentours. Donc, on fait ça en donnant un impact avec un marteau lourd. .. On veut exciter aussi les basses fréquences basses, les mêmes que celles qui seront excitées par le tram." précise Wout Beeterens, ingénieur de mesure La dalle "flottante" est posée sur plusieurs couches de tapis anti-vibratoire. " Ce sont des solutions qui sont utilisées dans d'autres villes en Belgique et même à l'étranger, c'est une méthode qui a été testée et approuvée. Avec ce type de voie, on va respecter les limites prévues » conclut l'ingénieur, pas inquiet du tout pour les maisons pourtant très proches de la voie.Accélération du planning sur les quais Autre point abordé dans ce numéro, l'organisation d'un nouveau planning pour le secteur 8, celui compris entre la place des Déportés et Coronmeuse. Concrètement, la rue des Armuriers va matérialiser l'organisation selon un nouveau planning. C'est là que s'effectuera le basculement vers la nouvelle approche de cette partie du chantier.De la place des Déportés jusqu'à cette rue, le planning des travaux ne change pas, il reste comme prévu depuis 2019. Les travaux d'infrastructures concerneront la plateforme du tram puis les aménagements urbains. C'est différents pour la partie entre la rue des Armuriers et Coronmeuse. Là, les quais sont suffisamment larges que pour permettre une accélération du dossier. Dans cette partie, les travaux d'infrastructure pour la plateforme du tram verront ceux pour les aménagements urbains se réaliser en parallèle et non plus les uns avant les autres. Et ce pour une raison très simple : il faut rapidement disposer d'un segment de ligne où faire rouler le tram « En fait, sur cette partie, on a un canton LAC qui permet d'avoir une zone électrifiée mise sous tension sur le tronçon huit où on va faire des essais de vitesse, d'accélération, de freinage pour le matériel roulant. En fait, c'est la seule zone en alignement droit assez grandes pour pouvoir faire tous ces tests » explique Mohamed Serrar, responsable du planning pour Colas. C'est aussi sur ce tronçon que seront écoles les futurs conducteurs du tram liégeois. Alain W