Grégory Wathelet de retour avec la médaille de bronze en équipe
Une médaille de bronze en équipe de jumping, la Belgique n’avait plus connu ça depuis 45 ans et Grégory Wathelet savoure ce beau résultat. Il a été plus que félicité à son retour aux écuries où toute sa famille l’attendait avec impatience. Mission accomplie pour le cavalier de Clavier qui en avait fait son objectif avant son départ pour Tokyo.
Une médaille de bronze en équipe pour Grégory Wathelet. Le cavalier de Clavier a fait un retour gagnant dans ses écuries. Toute la famille est fière de son protégé. Un résultat sportif historique.
« Oui, bien sûr, que l’on est fiers ! Depuis toutes ces années ! Il en a fait du chemin. On a tous suivi les JO à distance, et j’ai été très stressée, comme toujours», explique Geneviève Lecomte, sa Maman. « J’ai toujours peur pour lui, qu’il chute… »
« Oui, on est très fiers de lui. On le suit depuis ses tout débuts en concours, et il en a fait du chemin depuis lors… »,commente son Papa, Hubert Wathelet.
Les écuries sont à la fête, le box de Nevados a été entièrement habillé de noir jaune rouge et tout le monde veut savourer avec Grégory ce magnifique résultat.
« Je suis vraiment très contente de le retrouver, et avec une médaille autour du cou en plus, c’est vraiment formidable !», sourit Pauline Delaunay, la compagne de Grégory Wathelet.
Cela faisait 45 ans que la Belgique n’avait plus ramené de médaille en jumping. Nos cavaliers sont en forme, et l’ont confirmé au Japon. Pour Grégory Wathelet le bilan est plus que positif.
« On a quand même bien couru l’individuel, mais on a tout misé pour l’équipe. Ce furent en tout 4 journées éprouvantes pour tout le monde », explique le cavalier de Clavier.
Après Londres, c’est la deuxième participation aux J.O. pour Gregory Wathelet qui souligne toutefois le caractère éprouvant de cette compétition à part.
« Ce n’était pas tant la chaleur, mais l’humidité qui était éprouvante, surtout le dernier jour pour la finale en équipe où il faisait très chaud », explique-t-il.
« On le sait, les JO sont une compétition bien à part. Ici, tout a été en gradation et les parcours de la finale étaient gros, du haut niveau! On retire beaucoup de positif de ces jeux. »
Quant au nouveau format de la compétition : « Tout n’est pas bon, mais tout n’est pas à jeter non plus. Je reste tout de même convaincu que des équipes de quatre cavaliers permettaient de mieux préserver les chevaux. Car ici la pression est énorme. On a pas le droit à l’erreur, sinon toute l’équipe tombe, et cela est arrivé aux meilleurs, on l’a vu. Moi, je pense qu’on doit remanier la formule… »
Alors que Nevados va prendre un peu de repos, Grégory Wathelet, lui, se prépare déjà à repartir sur les terrains de concours. Mais avant cela, il espère bien enfin profiter de son premier enfant, né quelques minutes à peine avant son départ au Japon.
« Théo est né à quelques minutes de mon décollage pour le Japon. Je l’ai à peine vu, avant d’aller attraper mon vol à Liège Airport, in extremis. »
Voilà qui va faire de belles histoires à raconter à son fils lorsqu’il sera un peu plus âgé. Grégory Wathelet mise déjà sur les prochaines olympiades. Le bronze, c’est bien, mais on peut mieux faire, j’en suis convaincu ».
Sophie Driesen