Trial moto classique : l'important, c'est le pied !
Ce week-end avait lieu le Classic Clubman Trial à Aywaille. Un événement sous le signe de la nostalgie et du vintage. L'occasion de plonger au coeur du trial classique...
BSA Bantam, Triumph, Yamaha, Whasp, ou encore Sherpa…. Des motos des années 40 aux années 80 et plus de 200 pilotes au départ de cet événement de trial vintage. Au programme : 51 km à parcourir en 3 boucles en trèfle de 17 km et 18 zones de trial où les pilotes ne peuvent pas poser le pied à terre. Le tout dans un délai de 6 heures maximum. Quelques règles qui n’entachent pas le mot d’ordre du week-end : le plaisir !
Le trial classique est une discipline très technique, particulièrement éprouvante physiquement, réservée aux inconditionnels du trial et à leurs bécanes du temps d’avant. Avant de franchir les obstacles naturels, les pilotes se livrent à un repérage minutieux de la zone. L’objectif : connaître le parcours parfaitement et savoir quand freiner ou embrayer. Parce que même si c’est pour le fun, certains trialistes se prennent vite au jeu de la compétition. L’engouement est tel que 13 nationalités européennes étaient représentées ce week-end à Remouchamps.
Hommes, femmes, âgés de 16 ans ou de 75 ans, il n’y a pas de limite d’âge pour monter sur une moto de trial vintage et s’élancer en catégorie randonneur, pour les moins aguerris, en catégorie national, le niveau intermédiaire ou en catégorie expert pour les plus entraînés. Karen Clark est anglaise, elle est la seule femme à s’être présentée au départ ce week-end : « Je profite de ce beau parcours. Il n' y a que des hommes et juste moi mais ça me va ! » déclare-t-elle au détour d'une zone de trial.
Une discipline sur 2 roues riche en émotion où l'essentiel est de prendre son pied à condition de ne pas le poser au sol !
Julien Haid