L'Open de Belgique Juniors de Squash pour la toute première fois à Liège
L’Open de Belgique Juniors de squash avait lieu pour la première fois à Liège, du 1er au 3 novembre. Un sport qui sera aux Jeux Olympiques de 2028 où on devrait avoir de beaux espoirs de médailles belges.
En ce premier week-end de novembre, un tournoi assez important se déroulait en Cité Ardente. L’Open de Belgique Juniors de squash avait lieu pour la première fois à Liège entre le club des Marmots et du Squash 22 où le gratin international de la discipline était réuni. Un sport qui sera qui plus est aux Jeux Olympiques de 2028 … où on devrait avoir de beaux espoirs de médailles belges. Voici le reportage signé Joachim Gilles et Sylvain Arnone.
Plus de 150 joueurs âgés de 11 à 19 ans issus de 20 pays différents ont défilé au Squash 22 et aux Marmots lors de l’Open de Belgique Juniors. Un Open organisé en alternance entre la Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles qui s’installait pour la première fois à Liège … Preuve que ce sport se développe bien chez nous.
"Au niveau wallon, les jeunes remportent de plus en plus de médailles au niveau des championnats de Belgique et occupent majoritairement les sélections nationales belges", glisse Julien Leroy, le président de la Ligue Francophone de Squash.
De potentiels futurs top 10 mondiaux étaient présents comme Amir Khaled-Jousselin, numéro 1 français en U17 et n°2 en U19. Des pépites liégeoises étaient à observer également comme Corentin Boniver … ou encore Clément Lebrun, l’une des grandes promesses du squash belge. Un talent qui reste cependant les pieds sur Terre quand on évoque avec lui l’objectif des prochains JO. "J'aurais 17 ans en 2028 et il faudra peut-être figurer dans le top 50 mondial. Donc on verra, sinon ça sera pour 2032 !"
Dans les joueuses wallonnes à suivre, on retrouvait la Tournaisienne Alice Allard ainsi que la Bruxelloise Alyssia Chrabbé, soeur de Chloé Chrabbé, la chef de file francophone en squash partie s’entrainer aux Etats-Unis comme les soeurs Gillis, deux anversoises du top mondial. S’exporter devient presque impératif chez les filles belges. "La Ligue organise parfois des entrainements et on a la chance de voyager aussi, notamment avec Alice. Mais il y a peu de filles au haut niveau en Belgique. Il faut donc un peu s'exporter pour s'améliorer", estime Alyssia.
Ces talents francophones seront peut-être encore trop jeunes d’ici les Jeux Olympiques de 2028. Cette période s’annonce tout de même charnière pour ces Jeux … ou les prochains. "Ces quatre prochaines années sont déterminantes, il faudra mettre beaucoup de choses en place, avoir un gros encadrement du haut niveau. C'est chronophage mais c'est excitant", conclut le président Leroy.