"Les eaux assassines" un roman inspiré par les inondations de juillet 2021
Le quatrième roman de Dominique Van Cotthem, paru chez Genèse Edition, lui a été inspiré par ce qu'elle a vécu lors des inondations de juillet 2021. Elle le raconte à travers trois personnages féminins
Le 13 juillet 2021, lorsqu’une policière vient lui demander d’évacuer son habitation, Dominique Van Cotthem, pour de multiples raisons, refuse de partir.
Malgré l’annonce d’une inondation hors-norme, elle ne peut imaginer être en danger dans sa maison qui se situe à 60 mètres environs des rives de la Vesdre.
Quelques heures plus tard, la romancière se trouve coincée chez elle, véritablement séquestrée par les flots et contrainte de gagner le premier étage.
Réfugiée dans sa chambre, elle s’inquiète et se demande même si sa dernière heure n’est pas venue, si l’édifice ne va pas céder face à la force de l’eau.
Ce ne sera pas le cas mais elle va découvrir son rez-de-chaussée ravagé par les flots. Comme des milliers d’autres personnes, elle est victime de la plus grande inondation survenue en région wallonne, qui a notamment entraîné le décès de 39 personnes.
Alors qu’elle a déjà écrit trois romans, elle ressent la force romanesque de ces événements. Si on raconte souvent comment les victimes se relèvent après une telle catastrophe, on en dit peu sur le moment où l’eau monte et pénètre dans les maisons. C’est ce qu’elle va raconter à travers le destin de trois femmes d’âges et de conditions différentes. Elle nous fait suivre le parcours de Leïla, jeune maman issue d’un milieu modeste, Paloma, la cinquantaine aisée, maman d’une ado et Réjane, la soixantaine, qui s’occupe de sa mère impotente. Chacune voit la rivière s’engouffrer chez elle, engloutir sa vie, lui arracher un être cher.
Elle parviendront pourtant à se relever et repartir de l’avant.
Dominique Van Cotthem a tenu en effet à montrer leur force et à rendre hommage aux victimes.
« Les eaux assassines » est paru chez Genèse Edition