Rebondissement dans la saga du Chemin de Richelle
Le Collège communal de Visé a décidé de mettre à l’ordre du jour de son conseil de ce lundi un point concernant le chemin de Richelle et cela ne plaît pas à certains riverains. Un vote sera soumis aux conseillers communaux à propos d’un projet d’aménagement de ce sentier sous la forme d’une voirie. Depuis près de 20 ans, l’urbanisation de cet endroit bucolique suscite le débat dans la commune.
"Il était une fois une longue histoire à propos d’un petit chemin". Depuis 19 ans, la question de l’urbanisation du chemin de Richelle, long de 500 m, reste délicate et non résolue. L’association de protection du chemin de Richelle qui regroupe plusieurs riverains regrette aujourd’hui l’absence de communication des autorités visétoises.
"Nous avons appris jeudi dernier que le point serait à l'ordre du jour du prochain conseil communal", explique Marc-Henri Joris, membre de l'association. "Cela nous dérange car nous avions demandé aux politiciens visétois davantage de concertation avec les riverains. On se pose des questions."
D’autant que sur les terrains voisins du Chemin de Richelle, les constructions poussent les unes après les autres. Quatre maisons existent déjà et un cinquième permis a été accordé. La Ville de Visé, qui au début des années 2000 refusait d’octroyer les permis dans cette zone, a bien dû revoir sa copie car le Conseil d’Etat a à chaque fois donné raison aux différents propriétaires.
Un projet d'aménagement existe
Dans le bureau de l’échevin visétois de l’urbanisme, on découvre les plans du projet d’aménagement défendu par la Ville de Visé. Cette solution remonte à 2017 et résulte d’un terrain d’entente trouver avec les propriétaires des parcelles autour du chemin de Richelle.
"Il s'agit d'une solution équilibrée à la fois pour limiter le transit mais aussi pour préserver la végétation sur le chemin de Richelle", assure Xavier Malmendier, l'échevin visétois de l'urbanisme. "Juridiquement parlant, nous étions dans l'impasse. Avec cette solution, nous souhaitons encadrer l'urbanisation et pouvoir rassurer les riverains par rapport à leurs inquiétudes."
Du côté du comité de défense, on déplore le manque d’informations reçues au sujet de ce projet. L’opposition n’est certes pas radicale mais la méfiance reste de mise à l'heure où des questions demandent encore à être éclaircies.