La sécheresse se paie la poire des producteurs

La sécheresse se paie la poire des producteurs

La canicule actuelle n’épargne pas les arbres fruitiers. Des cultures souffrant de la sécheresse, les arboriculteurs liégeois en déplore bon nombre cet été. Nous nous sommes rendus à Oupeye pour constater les dégâts de la chaleur sur des poiriers.  

La sécheresse estivale, les producteurs de fruits connaissent. Mais cette année à Oupeye, Henri Loly, propriétaire de 50 hectares de culture d’arbres fruitiers, et son collègue Xavier Laduron n’ont jamais vu ça. Les poiriers sont littéralement brûlés suite aux fortes chaleurs des dernières semaines.

D’après les données enregistrées par l’Institut Royal Météorologique (IRM) en Belgique, seuls 50 % des précipitations attendues sont tombées durant le trimestre écoulé. Cette absence de pluie couplée à des températures fréquemment supérieure aux 30 degrés a dégradé l’aspect des poires. Plus petites que d’habitude et victimes de "coup de soleil", elles n’ont plus aucune valeur commerciale.

Pour compenser les pertes sèches et le manque à gagner, les producteurs n’ont plus qu’une seule attente: une indemnisation de la Région wallonne (fond des calamités). 

Des orages sont annoncées pour les prochaines heures mais pas de quoi sauver la production car ils pourraient être accompagnés de grêle, ce qui ternirait encore un peu plus la situation. Non, vraiment, il ne fait pas bon être cultivateur de fruits en 2020 !

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Couper le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

La canicule actuelle n’épargne pas les arbres fruitiers. Des cultures souffrant de la sécheresse, les arboriculteurs liégeois en déplore bon nombre cet été. Nous nous sommes rendus à Oupeye pour constater les dégâts de la chaleur sur des poiriers.  

La sécheresse estivale, les producteurs de fruits connaissent. Mais cette année à Oupeye, Henri Loly, propriétaire de 50 hectares de culture d’arbres fruitiers, et son collègue Xavier Laduron n’ont jamais vu ça. Les poiriers sont littéralement brûlés suite aux fortes chaleurs des dernières semaines.

D’après les données enregistrées par l’Institut Royal Météorologique (IRM) en Belgique, seuls 50 % des précipitations attendues sont tombées durant le trimestre écoulé. Cette absence de pluie couplée à des températures fréquemment supérieure aux 30 degrés a dégradé l’aspect des poires. Plus petites que d’habitude et victimes de "coup de soleil", elles n’ont plus aucune valeur commerciale.

Pour compenser les pertes sèches et le manque à gagner, les producteurs n’ont plus qu’une seule attente: une indemnisation de la Région wallonne (fond des calamités). 

Des orages sont annoncées pour les prochaines heures mais pas de quoi sauver la production car ils pourraient être accompagnés de grêle, ce qui ternirait encore un peu plus la situation. Non, vraiment, il ne fait pas bon être cultivateur de fruits en 2020 !

Recommandations