Philippe Marczewski, parmi les finalistes du Prix Rossel
L’auteur l’affirme clairement : on trimballe tous sa ville avec soi.
Dans « Blues pour trois tombes et un fantôme », Philippe Marczewski ne cache pas son attachement pour la ville de Liège et sa banlieue. Il les connaît bien pour y être né, y avoir grandi, mais aussi pour s’y être beaucoup baladé.
Ce sont ses déambulations dans les communes qui bordent la Meuse, sur les collines qui surplombent la vallée, dans les petits bois échappés à l’ogre sidérurgique, les cafés, les cimetières, qui ont donné naissance à une dizaine de nouvelles qui toutes ont pour décor des lieux généralement connus de bon nombre de Liégeois.
Liège a été doublement puissante, politiquement et économiquement, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elle garde des traces, belles ou déplaisantes, de ce passé ce qui la rend à nulle autre pareille. On y rencontre aussi le souvenir de quelques jazzmen évoqués notamment par la couverture.
Pourtant ce livre n’est pas destiné qu’aux Liégeois et reçoit déjà très bon accueil en France.
« Blues pour trois tombes et un fantômes », Philippe Marczewski, Editions Incultes.
F. Bonivert