CHU: du nouveau pour l'institut de cancérologie
A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer ce 4 février, le CHU de Liège a dévoilé le logo du futur Institut de Cancérologie Arsène Burny. Le chantier, qui avait débuté en 2014, a pris du retard mais voit désormais le bout du tunnel. D’ici fin 2020, le centre d'oncologie ouvrira ses portes sur le site hospitalier du Sart Tilman.
Centraliser et agrandir le service d’oncologie du CHU de Liège étaient les principales motivations qui ont poussé à la création de l’Institut de Cancérologie Arsène Burny. Il ouvrira ses portes d’ici fin 2020 après six ans de travaux. En ce 4 février, journée mondiale contre le cancer, le CHU de Liège dévoile le logo de l’institut. Cet hôpital de jour comprendra 80 lits et une majorité de chambres individuelles.
Le service d’oncologie a été entièrement repensé. Toute l’architecture a été conçue en fonction des besoins des patients et du personnel. Le nouveau bâtiment d’environ 30 000 m2 est spacieux, lumineux et à pour but de prendre en charge les malades de façon transversales. Chacun d’eux aura une infirmière de liaison qui assurera son suivi et coordonnera ses rendez-vous au sein de l’établissement. Ce centre proposera différents traitements et soins, un support psychologique mais aussi un centre de bien-être.
Le CHU de Liège est le seul hôpital universitaire à avoir engendré une dynamique d’une telle ampleur. C’est un gros investissement en terme d’argent et de temps qui sera bientôt mis au profit des patients. Le projet est estimé à environ 120 millions d’euros.
Le bien-être des patients
L’espace bien-être "Centre Oasis" est d’ailleurs une des parties les plus avancées du chantier où il ne manque que quelques finitions et l'ameublement. Il s’agira d’un espace de discussions et de rencontres, autrement dit de création de liens sociaux. Il contiendra aussi un atelier de diététique avec un espace cuisine. Cela permettra au patient de comprendre comment prendre soin de lui malgré la maladie. Enfin, il y aura un espace de détente avec des salles de massage, des esthéticiennes sociales et des séances d’autohypnose.
Cet espace au sein de l’hôpital a été conçu de manière à ce que le patient ne s'y sente pas hospitalisé pour autant. Les couleurs des murs par exemple seront différentes. C’est un endroit complémentaire au traitement des patients ayant un cancer mais non obligatoire.
Olivia Grisard