Tinder : des Liégeois sur le supermarché des rencontres
Chocolats, roses et autres dîners aux chandelles, ce sont les grands classiques pour fêter la Saint Valentin.
Pour qui a quelqu'un avec qui la fêter !
De nombreux célibataires passent le 14 février seuls. Et beaucoup sans doute se reporteront aux applications de rencontres comme Tinder, qui permet de faire des rencontres directement depuis son smartphone. Une photo et une description suffisent pour se lancer à la recherche d’un(e) prétendant(e). Une fois les différents paramètres configurés sur la plateforme, l'utilisateur a accès à un "supermarché des rencontres" où l’on trouve des gens de tout âges avec des attentes différentes (amour, sexe, amitié...)
Ces sites et applications, de rencontres, virtuelles d'abord, offrent un moyen facile et rapide d’accéder à un grand nombre de personnes. Tinder à lui seul compte plus de 50 millions d’utilisateurs. Mais une personne qui plaît virtuellement ne garantit pas une rencontre réussie en face à face.
"Il y a certaines personnes qui sont un peu désenchantées suite à l'utilisation des applications. A force de cumuler des rencontres éphémères, les gens vont peut-être perdre le goût des rencontres, peut-être même se dire que l'amour n'existe plus", explique la sexologue Margaux Marbaise.
Malgré l’immense quantité d’utilisateurs actifs, certaines personnes peinent à rencontrer des profils qui leur correspondent. Ce qui les amènent parfois aussi à perdre confiance en elles "Il y a pléthore de profils, mais ceux qui me consultent ne parviennent pas ou peu à décrocher des rendez-vous. Ils commencent à nourrir des questions psychologiques alors qu'avant ce n'était pas le cas", selon Nathalie Teston gérante de la start-up liégeoise Easys, initiatrice de rencontres.
Fabrice Di Mino