Manifestation sur le chantier du tram
La CSC a mené une action symbolique ce jeudi matin sur le chantier de l’extension du tram vers Herstal. Objectif, dénoncer la décision du gouvernement wallon d’abandonner ces travaux. Des travailleurs directement impactés par cette décision ont également exprimé leurs inquiétudes.
C'est en bordure du chantier du tram que la CSC avait planté sa tente pour inviter la population à la rejoindre pour manifester ses craintes suite à la décision du gouvernement de ne pas poursuivre les extensions du tram. Le syndicat pointe notamment du doigt les conséquences sur l'emploi, comme ces travailleurs d'un impétrant qui se retrouve en chômage économique. "On est outré, du jour au lendemain, on nous annonce que le tram s'arrête. On a une vingtaine de personnes qui sont concernées rien que pour Hydrogaz qui sont mises en chômage économique. Donc une perte salariale de 40 % directement. C'est déjà difficile de vivre" explique le Pascal Cherain, délégué CSC BIE
"Si on est inquiet aujourd'hui, c'est aussi par rapport au manque d'emplois qui devaient se créer dans la foulée de ce chantier et rien que dans la société principale, c'était une quarantaine de postes qui allait être créée" explique Antoine Blanchard, permanent CSC BIE.
Outre l'emploi, la CSC demande que l'on finisse au moins cette partie d'extension vers Herstal, où les travaux ont débuté il y a déjà onze mois. "Nous dénonçons l'arrêt de cette liaison parce que c'était une décision prise déjà en 2009 où on avait trouvé que c'était plus intéressant de privilégier le tram par rapport aux bus ultra-rapides déjà à l'époque, parce que si c'était un investissement plus considérable au début, le retour sur investissement était considérable également lui aussi. Donc, c'est une mobilité de qualité, durable et structurante" explique Antoine Blanchard, permanent CSC BIE.
Un chantier qui pose de nombreuses interrogations quant à son avenir. Qui va reprendre le chantier ? Comment sera attribué le futur marché ? Sous quelle forme ? Quel sera aussi le timing par rapport aux riverains ? La CSC demande au gouvernement des réponses et émet des doutes sur les économies présentées par la nouvelle coalition.