Le chantier du tram est vaste. Sur 11km, les entrepreneurs et contractuels engagés par l'Office des Transports Wallons (OTW) sont nombreux et doivent se coordonner. Parmi ceux-ci, on retrouve SEMACO, une entreprise liégeoise de management qui a l'habitude de piloter et coordonner de grands chantiers.Chaque jour, l'équipe de SEMACO parcours le chantier et procède à des vérifications. Celles-ci peuvent être très techniques. Leur rôle est de vérifier que les plans validés par Tram'Ardent et l'ensemble des décideurs impliqué dans l'élaboration du tram sont respectés à la lettre. Un exemple concret : la vérification de la pose des rails sur le pont Atlas. "Colas construction a déjà procédé à toute une série de contrôles concernant la pose des rails" explique Cindy Pirard, construction manager chez SEMACO. "Nous venons à notre tour vérifier que ces contrôles ont été effectués correctement et que tout correspond aux plans validés. Nous vérifions qu’on est bien dans les normes de tolérance." Parmi les missions de SEMACO, certaines relèvent également de la sécurité. Ainsi lorsque des câbles orphelins doivent être sectionnés, ce sont les agents de l'entreprise liégeoise qui s'assurent que les règles en matière de sécurité comme la présence des pompiers sont respectées par les entrepreneurs.C'est également SEMACO qui est en charge de contrôler le barriérage sur les différentes zones de travaux. Dès qu'une anomalie apparaît, SEMACO contacte le responsable de chantier afin de régulariser la situation.Enfin l'entreprise vérifie également que les sociétés impliquées sur le chantier sont en règle au niveau de l’ONSS. En cas de non-respect de certaines règles, le contractuel de l'OTW a le pouvoir d'infliger des points de pénalité aux entrepreneurs, ce qui se traduit par des amendes financières. En sillonnant le chantier quotidiennement, les agents de SEMACO assurent aussi le lien entre le terrain et les décideurs.