Charline Van Snick toute proche de la forme olympique !
J-10 avant le début des JO de Tokyo. Charline Van Snick fait partie de la centaine d’athlètes belges sur le départ, quand ils ne sont pas déjà sur place. La judokate liégeoise s’envolera vers le Japon, berceau de sa discipline, dès mercredi. Nous avons profité de ses dernières heures d’effort sur le sol belge pour en savoir plus sur ses ambitions olympiques.
À un jour du grand départ vers Tokyo, Charline Van Snick enchaîne les séances d’entraînement dans une salle de sport de la commune de Blegny. L’objectif est de maintenir au top les niveaux de puissance et d’explosivité jusqu’au tournoi olympique. "Tout ce qui est volume et intensité, c'est fait", déclare la 7e au ranking mondial. "Maintenant, il s'agit de faire des petits réglages, de l'affûtage, des choses un peu plus dynamiques... Cela va me faire du bien et puis, partir c'est me mettre dans ma bulle. Pendant 10 jours, je vais pouvoir uniquement me concentrer sur le sport."
Perturbée par une blessure à la cheville (rupture d'un ligament) en février dernier, la judokate liégeoise a bien récupéré et s’est préparée idéalement pour son 3e rendez-vous olympique. Sa référence absolue reste une médaille de bronze décrochée dans la catégorie -48 kg aux JO de Londres en 2012. À Rio en 2016, elle n’avait pu faire mieux qu’un 1/8e de finale. Aujourd’hui chez les -52 kg, elle s’estime capable de viser un autre podium. "J'ai le niveau pour être sur le podium mais c'est aussi le cas d'autres filles", avance la judokate originaire de Belgny. "Tout va se jouer le jour de la compétition, ce sera pour celle qui sera le mieux préparé et la plus présente à l'instant précis. Ce challenge est beau, il faut arriver à se transcender pour aller chercher la plus belle des médailles."
En l’absence de public cause de la crise sanitaire, Charline est consciente qu’il faudra trouver les ressources morales au plus profond d’elle-même. Cette battante dans l’âme s’y prépare. Finalement, le contexte est le même depuis novembre 2020…
Pour Charline, la compétition le plus attendue des 5 dernières années se jouera sur les tatamis japonais le 25 juillet. A 30 ans, elle est définitivement prête à marquer de son emprunte le retour à domicile du judo.
Stéphane Savaris