Visite à l'hôpital: dans quel cas le Covid Safe Ticket est-il demandé ?
La visite dans les hôpitaux est compromise pour ceux qui ne sont pas en possession d'un Covid Safe Ticket. Il existe évidemment des exceptions à la règle. Il existe également différentes politiques au sein des hôpitaux de la province. Nous avons clarifié ces règles qui peuvent sembler confuses à certains.
Depuis lundi, le gouvernement demande que le Covid Safe Ticket soit contrôlé dans les hôpitaux. Au CHU, on respecte à la lettre les demandes du gouvernement, ni plus, ni moins. "À partir de 12 ans, les visiteurs doivent pouvoir présenter un CST. Chaque patient peut recevoir un visiteur par jour entre 15 et 18h, enfants non-compris", indique Delphine Gilman, la responsable de la communication interne du CHU de Liège.
Évidemment, il existe des exceptions à ces règles. Les vigiles présents à des points stratégiques dans l’hôpital sont à l’écoute des visiteurs et des patients pour qu’ils leur expliquent leur situation. "L'humanisation des soins de santé passe évidemment par la mise en place d'exceptions qui viennent tempérer ces règles. Pour les patients en soins palliatifs, en soins intensifs, en psychiatrie...", précise Delphine Gilman.
Cette situation est la même dans la majorité des autres hôpitaux. En revanche au sein du groupe CHC, ils ont décidé d’aller outre les demandes du gouvernement. "Nous avons remarqué que plusieurs contaminations ont eu lieu durant des visites. En plus, nous avons l'impression que le CST ne va pas endiguer à lui tout seul le nombre de contaminations dans les hôpitaux de notre groupe", explique Yannick Neybuck, le directeur médical adjoint du Groupe Santé CHC. Aucune visite n’est donc autorisée, CST ou pas, à part pour les exceptions, qui restent les mêmes que dans les autres hôpitaux.
En ce qui concerne les patients, ceux qui se rendent à leur consultation n’ont pas besoin de CST. Pour les opérations programmées, il faut en détenir un, obtenu grâce au vaccin ou à un test datant de moins de 48h. (P.J.)