Suspension du plan "Plein air"
Le comité de concertation du 19 mars a suspendu provisoirement la mise en œuvre du plan "Plein air" qui prévoyait, notamment, la réouverture des parcs d'attractions. À l'approche des vacances de Pâques, cette annonce est un véritable coup dur pour les responsables des centres de loisir. Leur situation est encore bancale et ils éprouvent des difficultés à se projeter dans un avenir encore très flou. L'impact de ces mesures et financier mais aussi psychologique, comme le mentionne Fernand Collin, le directeur du Préhistomuseum: "Aujourd'hui, comme tous les acteurs du tourisme et de la culture, nous vivons au jour le jour. C'est une situation préoccupante parce qu'elle est insatisfaisante pour l'équipe qui va au chômage, qui en revient, qui y retourne... Elle est insatisfaisante également car nous perdons 50% de notre chiffre d'affaires."
Les coûts sont encore plus importants pour le Mont Mosan : " On a pu travailler exactement 2 mois l'année passée, explique l'administrateur Jean-Marc Vanberg. Là, les caisses sont vides et on doit absolument recommencer à travailler au plus vite. Les animaux sont là, ils mangent toujours, il y a les soigneurs...Il y a des frais pour le personnel qui travaille pour l'entretien etc."
Si ils ne baissent pas les bras, les responsables tentent de garder la tête hors de l'eau et disent rester solidaires avec le reste de la population et le personnel hospitalier.