Handball (D2) : Les Dames de l'Union Beynoise ont tout raflé sur leur passage !
Cette saison, les filles de l’Union Beynoise ont écrasé toute concurrence en Division 2. Déjà sacrées championnes en mars, les joueuses de l’Old Club ont atteint l’objectif suprême de cette équipe créée il y a 7 ans : atteindre l’élite nationale que Beyne n’avait encore jamais connu chez les Dames. Un titre qu’elles ont fêté fièrement à la maison lors de l’ultime journée de championnat.
"Beaucoup d'émotions se bousculent. C'est un projet qu'on a lancé il y a 7 ans avec certaines des filles qui étaient là au démarrage qui sont toujours là aujourd'hui, qui nous ont fait confiance. On a tenu la route !", s'exprime Valérie Gaillard, responsable administrative de l'école des jeunes du club mais qui fut aussi à l'origine du projet Dames à l'UBH. Son papa René, le président, se confie à son tour.
"Que ça soit par Stéphane Géradon, Alain Freney, Semih ou Madame Brixhe, l'encadrement est exceptionnel. Au cours de ces 3-4 dernières années, elles ont pu arriver à un résultat exceptionnel qui redore encore un peu plus le blason de notre club qui comme vous le savez, est le plus ancien de Belgique en activité. Il a plus de 100 ans ! Ici, c'est vraiment une crise sur le gâteau."
Cette 1ère place qu’elles convoitaient déjà la saison passée est enfin là et on peut l’expliquer par plusieurs éléments. "Une présence à l'entrainement avec un grand pourcentage, une motivation et une préparation optimale pour arriver à l'objectif fixé en début de saison", dévoile d'abord l'entraineur, Alain Frenay, avant que l'arrière et marqueuse beynoise Caroline Fohn n'y aille de son commentaire.
"Je pense que notre attaque est vraiment très forte vu le nombre de buts qu'on a marqué, c'est vraiment de bon augure pour la D1 !"
"Le groupe n'a pas beaucoup changé depuis la D1 LFH. On a eu quelques aouts et quelques départs mais c'est globalement resté le même, c'est forcément un atout que certaines équipes n'ont peut-être pas. Au niveau du handball, ça change beaucoup ! On est aussi en plus de ça une bande de copines, ça aide pour la cohésion de groupe", embraie la capitaine Charlotte Vrancken.
Beyne c’est aussi une grande famille que va d’ailleurs quitter la gardienne française Typhaine Grignou après 4 ans au club d'ailleurs mise à l’honneur ce samedi. "J'appréhendais ce dernier match car je me demandais si on allait restes invaincues. Stressée aussi de me dire que c'est la dernière fois que je jouais avec mes coéquipières. Je suis très triste mais très reconnaissante envers Beyne-Heusay."
Les championnes savent qu’il faudra améliorer certains points la saison prochaine a commencer par l’aspect défensif et étoffer cet effectif dont la majorité des joueuses n’ont encore jamais connu la D1. "On ira là la tête haute, on va faire de grandes choses. On veut prouver qu'on a le niveau de la D1", nous dit Caroline Fohn, avant que son président René Gaillard ne s'exprime. "On va essayer d'étoffer quelques peu le noyau parce que l'ensemble restera déjà pour la saison prochaine. Et puis, le travail reste la seule façon reste la seule façon d'arriver à se maintenir."
Les Beynoises ont pu ponctuer leur saison de haut vol par un nouveau succès samedi contre Kortessem 39-22. 22 comme le nombre de victoires en autant de rencontres en D2 qui leur valent un sacre incontestable et incontesté. !